Terrible two

Texte piqué sur un autre forum, j'ai bien rigolé

" Une maison a beau être bien hermétique et solidement construite, un ouragan peut tout de même la frapper de l’intérieur. En fait, cela se produit dans toutes les maisons où vit un enfant de deux ans. Certains parlent du fameux «terrible two» comme de la première adolescence. Une phase nécessaire pour que l’enfant arrive à s’affirmer et apprenne à dire non. Et souvent, il y arrive un peu trop bien…

On se demande parfois comment font nos gentils démons pour nous faire grimper dans les rideaux si souvent. Voici en grande primeur LEUR guide de référence en matière de crises:


* La crise du Non

Il s’agit du niveau de départ de toute cette belle aventure! On commence par dire non, puis on ajoute les variantes. Non au bain, non au souper, non au lavage des mains, non au dodo… Avec l’expérience, on peut offrir des extras: coups de pieds, coups de poing, culbutes et pirouettes diverses pour échapper au contrôle des parents. Cette crise permet aussi de faire perdre un temps précieux aux parents pressés et de transformer une corvée de 30 secondes en épopée d’une demi-heure.

* La crise hollywoodienne

On joue la totale. On se jette par terre, on s’effondre, ruinés émotionnellement, abattus par la douleur insoutenable de se faire refuser un biscuit au chocolat avant le souper. Malgré tous les efforts artistiques, les parents ne croient pas souvent à notre détresse.

* La crise molle

Une méthode simple et efficace surtout quand les parents semblent pressés ou essaient de nous mettre des vêtements. On s’efforce alors de devenir aussi consistant que de la purée de pomme: impossible de tenir sur nos pattes.

* La crise de l’idée fixe

L’idée fixe en question peut-être une activité, une phrase ou une question anodine dont on ne peut se départir. À la base, l’idée n’a rien de bien méchant, mais répétée 412 fois en quelques minutes, elle produit son effet sur un parent exaspéré. Celui-ci use parfois de subterfuges afin de nous changer les idées, mais c’est peine perdue. Se termine habituellement par une autre crise, pigée au hasard.

* La crise du Moi-Maintenant

En tant que membre du «Terrible Two», nous sommes en droit d’exiger que tout nous soit dû, au moment où on le souhaite. Il est inutile de partager quoi que ce soit, pas même la télé avec les parents. Il n’est pas question non plus de nous faire patienter pour aucune raison lorsque l’on souhaite quelque chose. Toute infraction à cette règle nous permettra de hurler haut et fort notre indignation.

* La petite révolte

Une méthode éprouvée qui consiste à faire volontairement tout ce qui n’est pas permis, juste pour voir la réaction des parents. Les règles «on ne tape pas, on ne mord pas, on ne dessine pas sur les murs, on ne vide pas la baignoire sur le plancher de la salle de bain, etc.» sont vraiment agréables à outrepasser. Le mieux est encore de transgresser les consignes en regardant les parents dans les yeux, tout en arborant un magnifique sourire. Effet garanti.

* La statue hurlante

Une crise de base. Consiste à rester immobile, les mains contre le corps, les yeux fermés, et à pleurer en hurlant le plus fort possible jusqu'à ce que quelque chose survienne. La concentration est essentielle: on doit donner l’impression aux parents que notre vie est en jeu.

* La honte publique

Le truc est vieux comme le monde: profiter de la présence d’autres personnes pour décupler la portée de notre crise. Le centre commercial est un bon endroit pour s’y entraîner. On peut aussi agir en véritable diable devant la visite ou attirer l’attention sur nos mauvaises manières dans une réunion familiale. Le but étant de faire passer les parents pour des gens irresponsables.

* La grève de la faim

À l’heure des repas, les moyens de pression sont simples et directs. Refuser de manger et/ou exiger autre chose (préférablement sucré ou introuvable). Variante: il est particulièrement drôle de voir le visage des parents lorsqu’on refuse de manger ce qu’ils considèrent être notre mets préféré.

* La ruse finale!

Pour plus de succès, variez les plaisirs et parsemez vos journées de quelques bons moments. La confusion de vos parents n’en sera que plus grande.

Ah! Les magnifiques moments… Il paraît que l’étape du «Terrible Two» est nécessaire aussi pour les parents. Pour une expérience parentale complète, il faut vivre ces magnifiques remises en questions, ces soupers désespérants, ces crises de centres commerciaux et ces hurlements infernaux.

Et dire que pendant ce temps, l’enfant, en regardant aller ses parents, est convaincu que le «Terrible Two», ce sont ces deux-là…"

c'est tellement vrai !!!

J'adore!
bien contente d'avoir fait les ateliers juste avant les 2 ans, faudrait que je m'en refasse parce qu'avec Eliott, 15 mois et déjà il fait la crise des 2ans. Exactement la desciption

(Sandra, c'est pas une heure pour poster!)

Mais tellement vrai!

ya pas qu'à deux ans hein ça marche aussi à 3/4/5 ans

Même à 6/7/8/9et 10 ans je confirme, mais au moins maintenant on a le manuel, on va pouvoir lutter à arme égales

tellement vrai.....d'ailleurs pour certains domaines, pas besoin d'attendre les 2 ans

Merci Sandra !

Bien rigoler de bon matin !!!

Il faut que je fasse lire ça à zhom qui pense que notre enfant est le seul sur terre a faire ça!!!!!

sandra a écrit:

Ah! Les magnifiques moments… Il paraît que l’étape du «Terrible Two» est nécessaire aussi pour les parents. Pour une expérience parentale complète, il faut vivre ces magnifiques remises en questions, ces soupers désespérants, ces crises de centres commerciaux et ces hurlements infernaux.

Et dire que pendant ce temps, l’enfant, en regardant aller ses parents, est convaincu que le «Terrible Two», ce sont ces deux-là…"[/i]

Hier, je disais à zhom que "être parents, ça apprenait l'humilité" : parfois, on est un peu dépassé, on n'a pas tout sous contrôle ... et il faut faire bonne mine ..

Rhoooo, j'avais pas encore lu,mais j'adore!!!
Si après ça on n'a pas une médaille de parent, j'y comprend plus rien!! et au passage, faudrait en donner une à nos parents, parce qu'on a été pareil à cet âge là!!!

Je déterre ce post, parce qu'on est en plein dedans et c'est
C'est usant, fatiguant, énervant et j'ai l'impression d'avoir perdu toutes mes habilités d'écoute active (merci la fatigue...)!

Caroline a écrit:

C'est usant, fatiguant, énervant et j'ai l'impression d'avoir perdu toutes mes habilités d'écoute active (merci la fatigue...)!

+1!!! depuis un mois, fini les tétées, vocabulaire qui se développe à vitesse grand V. et reprise à fond des crises de hurlements, roulage par terre, cognage de tête, NON NON NON, je fais tourner mes parents en bourique, et tout le reste. et fatigue, donc écoute active impossible.

Caroline a écrit:

j'ai l'impression d'avoir perdu toutes mes habilités d'écoute active

A une maman qui se demandait combien de fois il faudrait qu'elle entende une pensée avant qu'elle ne l'intégre vraiment, Ginott a répondu :

Ouais, combien??????
Tu veux dire que c'est pas TOUT de notre faute?

Caroline a écrit:

Ouais, combien??????
Tu veux dire que c'est pas TOUT de notre faute?

Tu connais un violon qui reste accordé toi

Rien n'est de notre faute mais nous pouvons tout changer

Bah je joue pas au violon
Nan mais c'est vrai que c'est super frustrant de se sentir incompétente avec ces petits êtres en revendication permanente...

Moi j'en suis pas encore là avec mini-monsieur, mais ça s'annonce doucement, je sens qu'il va être fin prêt pour la naissance de son frère, que du bonheur

Jamais connu pour Liam et pas encore pour Nell qui a 2 ans et demi
En contre-partie on a un mini ado de 4 ans...Je ne sais pas ce qui est le "mieux"

Pareil que toi Sandra, les miens c'est plutôt vers 4 ans que ça se corse... Remarque, l'avantage c'est qua quand il auront 14 ans on sera rôdés !

(c'est ce que vous croyez )

Je ne me rappelle pas avoir connu de terrible two avec mes 4 grandes...Juste la période de confrontation vers les 18 mois, ou le mot NON règne en maître !

Ici Yanis aura 24 mois dans quelques semaines, et bon à part que c'est un petit dictateur en puissance depuis sa naissance, rien ne change dans son comportement, il est même un peu plus "cool" vu qu'il commence à parler et bien signer. Il boude bien un peu, mais pas plus que d'hab'.

Bon courage !

A la crèche, elles m'ont dit ne plus trop y arriver avec Eliott... moi qui le croyait bien là-bas : dès que j'en parle il signe "creche" et sourit tout content, pareil quand je prepare son sac.
En fait il est en pleine phase "du miroir" si j'ai bien compris. En gros il se rend compte qu'il est différent des autres et ça se manifeste chez lui par des coups et des morsures, presque toute la journée. A la maison pas à ce point. Elles le previennent une fois, puis la récidive il est mis à l'écart des autres. Mais il recommence dès son retour avec les autres, comme si son besoin de "contact fort" était plus important que tout.
Je suis bien génée pour tous ces petits, la derniere fois il a commencé devant moi, à peine un pied dans la creche, je lui ai bien expliqué que c'était inacceptable et sa réaction a été de se jeter sur les enfants les uns après les autres en les tapant, comme une course pour taper le plus avant de se faire attrapper.
Et le soir en le récupérant, il a fallu changer sa couche, mais comme il m'avait vue, il ne voulait que sortir. Je suis restée à côté de la dame qui lui changeait les fesses et tout le long il a fait une crise de nerfs à hurler se jeter c'était terrible à voir et aucune parole, aucun geste ne passait. Il ne s'est calmé qu'une fois dans mes bras dehors. Il n'avait jamais fait ça là-bas, c'est déjà ça, à la maison c'est encore plusieurs fois par jour.

Enfin, bref, ça fait du bien de savoir que ce ne sont "que" des phases, ça permet de patienter sans trop de dégats.