Des conseils étonnants de SF

Bonjour à toutes !

Pouvez-vous me donner votre avis sur ces conseils donnés par une SF sur Lyon ?
Perso je suis assez surprise (voir choqué) :

un BB de 15jours (né à terme, par VB) devrait téter toutes les 3h la journée ni plus ni moins, le laissez pleurer s'il pleure beaucoup afin qu'il comprenne qu'il y a la journée et la nuit. Et qu'il doit s'adapter à la maman.
Par contre la nuit : tétée à la demande.

Le tout sans trop le prendre sinon il remarquera que lorsqu'il pleure, on le prend.

visiblement c'est un SF d'une trentaine d'année....

Ce n'est pas du tout ma façon de faire et je n'ai pas entedu de tels conseils que ce soit à la clinique, par les SF ou puer. Je ne changerais donc pas mais c'était pour savoir si à votre avis il y a une raison à donner de tels conseils ?

c'est qu'elle n'est pas former en allaitement
c'est typiquement le discours tenu à des amies à la croix rousse, elles étaient larguées complet en rentrant à la maison, le ptit avait un bib de complément dès les 1ers jours

A la naissance de mon p'tit père, la SF ne m'aura donné qu'un seul conseil concernant l'allaitement: "à la demande"!

Ce que dit cette personne dont tu parles peut mettre en danger un début d'allaitement pour une nouvelle maman qui patauge un peu... Je trouve ça choquant effectivement...

C'est choquant et violent pour le bébé !

Rien que penser que des parents non avertis puissent suivre ce genre de conseil, ca me rend triste :'(

Je dirais comme Cécile qu'elle n'est pas formée à l'allaitement (comme beaucoup d'ailleurs...) et qu'elle veut caler le rythme biberon à l'allaitement...
En ce qui concerne pleurer ou laisser pleurer, prendre ou pas prendre, j'ai jamais bien compris en quoi ça concernait les professionnels de santé mais là c'est un autre débat

Ury a écrit:

C'est choquant et violent pour le bébé !

Rien que penser que des parents non avertis puissent suivre ce genre de conseil, ca me rend triste :'(

mon grand a été élevé comme ça

Cécile a écrit:

Ury a écrit:

C'est choquant et violent pour le bébé !

Rien que penser que des parents non avertis puissent suivre ce genre de conseil, ca me rend triste :'(

mon grand a été élevé comme ça

Idem pour moi...
Grand allaité 3 mois, petit (à la demande) allaité 21 mois...

pareil, grand allaité 4 mois, dernière à la demande allaité 24 mois !!!!

Effectivement le petit est né à Cx Rousse il me semble.

Le ptit a mis plus de 15jrs à reprendre son poids de naissance. La maman me dit "c'est dur de l'entendre pleurer ! alors avec le papa on le regarde et c'est le 1er qui craque"


j'ai pas voulu la vexer en lui disant que ce qu'elle me disait me choquait car elle croit dur comme fer (en apparence ...) ce que lui a dit la SF. Je lui ai surtout présenter comment je fais pour la mienne. Une amie commune a aussi été très étonnée de cette méthode et elle a bien sentie qu'il ne fallait pas contredire la SF .

Je vois que la plupart d'entre vous on suivi les conseils de pro de la santé pour leur 1er (j'ai fais pareil même si elle n'était pas allaitée).
Pour le second vous avez choisi de vous faire confiance ?

Un pédo psy un jour m'a dit "j'espère que tu ne feras pas comme ces mamans qui allaitent pendant 2ans!"
pourquoi m'avoir dis ça ? qu'est ce que ça change au niveau psycho ?
je ne vise pas tant pour ma 2eme mais .....

Ury a écrit:

Un pédo psy un jour m'a dit "j'espère que tu ne feras pas comme ces mamans qui allaitent pendant 2ans!"
pourquoi m'avoir dis ça ? qu'est ce que ça change au niveau psycho ?
je ne vise pas tant pour ma 2eme mais .....

Ben pareil que pour laisser pleurer ou non, je ne vois pas en quoi est ce que ça peut concerner un profesionnel, comment on peut établir une règle la dessus.... c'est plutôt à voir avec ton conjoint, selon moi (voir le post de Melplan sur" l'allaitement jusqu'à quel âge ?", je suis en plein dedans...)

Je ne portais pas de jugement de valeur la dessus. J'aurais fait surement pareil si je n'avais pas eu les bonnes lectures au bon moment :)

j'ai suivi les conseils des proches surtout pour la deuxième dont ma soeur .
et je me suis fait confiance ainsi qu'à ma fille !!!

J'avoue qu'au moins par curiosité j'aurais voulu savoir pourquoi il me disait ça. quelle est la théorie sur le sujet, bien qu'en réfléchissant je suis OK toi Alice : on ne peut pas appliquer de règles.

Les filles, je suis également d'accord avec vous : pour le 1er j'ai écouté beaucoup de monde, pas assez documenté et j'ai pas osé prendre conseils par des spécialistes ou par des assos.
Alors que pour la 2eme dès la grossesse, j'ai lu j'ai partagé avec GALACTEE par ex.
4mois d'allaitement et j'ai pas envie d'arrêter pour le moment... Et ma fille non plus !

Je ne portais pas non plus de jugement envers cette maman !

3 semaines après sa naissance, mon aîné s'est mis à téter toutes les heures
A ce moment-là, ma mère appelle et répond à mon interrogation par : "si tu continues à le nourrir ainsi il va devenir un sumo". Là je me suis dis qu'elle n'était pas la bonne personne pour me guider, surtout parce qu'elle n'y connaissait rien à l'allaitement. J'ai raccroché. Je suis allée chercher la plaquette de GALACTEE et j'ai téléphoné à une maman de permanence téléphonique. Elle m'a expliqué que mon bébé "faisait" un pic de croissance etc .. etc ... et que tout était normal et que j'étais une "bonne" mère ...
Après ce coup de fil je me suis dit que je n'écouterais plus mon entourage ignare, que je devais faire confiance à mon bébé et à moi-même, que j'aurais du m'informer par moi-même sur l'allaitement avant de me lancer dans l'aventure (on n'apprend pas à parler anglais en une minute, pourquoi en serait-il ainsi pour un mode d'alimentation particulier ?) et enfin que si je voulais continuer l'expérience, rencontrer des mamans qui vivaient la même chose que moi serait sûrement très judicieux. J'ai participé à une réunion de soutien et de fil en aiguille mes enfants ont bénéficié d'un allaitement long à leur demande et à ma bienveillance.

Il y a du personnel de santé qui n'est pas bien formé à l'allaitement.
Il y a des femmes qui ont loupé leur allaitement et qui font payer leur culpabilité aux autres.
...

D'accord avec tout ce qui a été dit précédemment.
Mais ...
Les conseils dépendent aussi du contexte.
Je m'explique : si la maman arrive complètement exténuée + elle a perdu x kilos, alors je comprends que la SF lui dise que l'allaitement à la demande c'est "en théorie" mais qu'il faut aussi s'écouter et qu'avec une tétée toutes les trois heures il n'y a pas de risque vital pour le bébé (après ça dépend de la quantité de lait qu'elle produit tout ça tout ça).
Personnellement j'ai trouvé dure de sortir de la maternité avec comme seul conseil "allaitement à la demande". Non ce qu'ils devraient nous dire c'est de nous fier à notre couple mère/enfant et surtout que le bébé ne pleure pas QUE parce qu'il a faim et que le sein ne peut pas tout consoler.

Pour ce qui est de laisser pleurer, j'ai eu ce conseil d'une SF aussi. Au début cela m'a révolté et puis même si je ne partage pas l'envie de laisser pleurer mon fils seul dans son lit, cela m'a au moins permis d'accepter que parfois il pleure pour évacuer le stress de la journée (une sorte de soupir) et ensuite il s'endort comme une masse, autonome dans son lit et pas dans mes bras (épuisant surtout avec un BB de plus de 4kg).

Paulipo je rebondis sur ton post mais sans jugement hein c'est juste pour cheminer sur l'évolution de notre société et le manque d'info sur l'allaitement.

pourquoi est-elle exténuée ? Que fait son mari pour la soutenir ? Dans certains pays, après la naissance la maman reste au lit avec son bébé plusieurs semaines et c'est l'entourage qui assure le quotidien. Quelle organisation avons-nous chez nous ? Pourquoi vouloir avoir la même vie après la naissance - ranger sa maison, cuisiner, faire les courses, remplir les papiers administratifs ... alors qu'il n'y a aucune urgence ou obligation pour certaines activités ? Isabelle Filliozat a parlé en conférence d'un constat fait par un chef d'entreprise. Ses salariés devenus nouvellement papa restaient 30 minutes de plus au bureau le soir. Non pas pour travailler mais pour ne pas rentrer chez eux. Je crois qu'ils discutaient sur le parking de la boite ou un truc du genre. Ben voui, rentrer chez soi le soir à 18h30 avec une femme éreintée de sa journée et un nouveau-né qui pleure à pleins poumons pour déstresser c'est sûr que ça ne fait pas super envie. Mon mari m'a beaucoup aidée mais même si j'avais remplacé le bib par l'allaitement le pbme de base serait resté le même. Ce n'est pas l'allaitement qui épuise c'est le maternage. Et dans notre société la mère est souvent seule à assumer les 80% du temps en tête à tête avec l'enfant + tout ou une partie de la maison. Par exemple la nuit elle se lève pour ne pas fatiguer son mari qui lui travaille le lendemain ! Mais que fait-elle elle le lendemain ? Elle regarde les nuages passer dans le ciel ?


Le bébé est nourri en continu dans le ventre de sa mère. Quelques minutes après sa naissance, on lui demande d'attendre 3 heures entre chaque tétée alors que le lait maternel est digéré en moins de 30 minutes, que son estomac est aussi petit qu'une noix, qu'il est programmé pour grandir de 10 cm en 1 mois !!! Il peut donc avoir réellement faim très très vite. De plus, moins il va au sein, moins il produira de lait, moins sa mère pourra le nourrir longtemps et plus elle se sentira coupable de cet échec. Un cercle de souffrances physiques et psychiques. A la demande = il n'y a pas de mode d'emploi, c'est à vous d'écouter votre bébé. Et si vous êtes fatiguée, demander au papa de faire du portage et d'aller se promener. Ca soulagera tout le monde. La mère dormira, le bébé se calmera. Le père se sentira compétent.

c'est pour ça que mon mari a pris min 1 mois de congés après deuz et troiz
pour ma troiz je ne suis quasiment pas sortie le 1er mois, pour ma dernière il n'a ps pu prendre plus de 15j mais je savais que j'avais mes wondercopines

Mamode a écrit:

Paulipo je rebondis sur ton post mais sans jugement hein c'est juste pour cheminer sur l'évolution de notre société et le manque d'info sur l'allaitement.

pourquoi est-elle exténuée ? Que fait son mari pour la soutenir ? Dans certains pays, après la naissance la maman reste au lit avec son bébé plusieurs semaines et c'est l'entourage qui assure le quotidien. Quelle organisation avons-nous chez nous ? Pourquoi vouloir avoir la même vie après la naissance - ranger sa maison, cuisiner, faire les courses, remplir les papiers administratifs ... alors qu'il n'y a aucune urgence ou obligation pour certaines activités ? Isabelle Filliozat a parlé en conférence d'un constat fait par un chef d'entreprise. Ses salariés devenus nouvellement papa restaient 30 minutes de plus au bureau le soir. Non pas pour travailler mais pour ne pas rentrer chez eux. Je crois qu'ils discutaient sur le parking de la boite ou un truc du genre. Ben voui, rentrer chez soi le soir à 18h30 avec une femme éreintée de sa journée et un nouveau-né qui pleure à pleins poumons pour déstresser c'est sûr que ça ne fait pas super envie. Mon mari m'a beaucoup aidée mais même si j'avais remplacé le bib par l'allaitement le pbme de base serait resté le même. Ce n'est pas l'allaitement qui épuise c'est le maternage. Et dans notre société la mère est souvent seule à assumer les 80% du temps en tête à tête avec l'enfant + tout ou une partie de la maison. Par exemple la nuit elle se lève pour ne pas fatiguer son mari qui lui travaille le lendemain ! Mais que fait-elle elle le lendemain ? Elle regarde les nuages passer dans le ciel ?


Le bébé est nourri en continu dans le ventre de sa mère. Quelques minutes après sa naissance, on lui demande d'attendre 3 heures entre chaque tétée alors que le lait maternel est digéré en moins de 30 minutes, que son estomac est aussi petit qu'une noix, qu'il est programmé pour grandir de 10 cm en 1 mois !!! Il peut donc avoir réellement faim très très vite. De plus, moins il va au sein, moins il produira de lait, moins sa mère pourra le nourrir longtemps et plus elle se sentira coupable de cet échec. Un cercle de souffrances physiques et psychiques. A la demande = il n'y a pas de mode d'emploi, c'est à vous d'écouter votre bébé. Et si vous êtes fatiguée, demander au papa de faire du portage et d'aller se promener. Ca soulagera tout le monde. La mère dormira, le bébé se calmera. Le père se sentira compétent.

Je partage ton avis Mamode et je rajouterai aussi que pour ma part, ja vis bien mieux les tétées nocturnes et les sollicitations de ma dernière depuis que j'ai accepté que c'était normal. J'ai arrêté de lutter comme pour mon 2ème pour qu'elle dorme la nuit, dans son lit, qu'elle ne tête plus la nuit, qu'elle s'endorme sans le sein, etc... Pour le moment, je trouve ce fonctionnement beaucoup moins fatiguant pour moi .

J'aime ce que tu écris Mamode!!!

Mais quand on devient mère pour la première ois, on ne percute pas forcément. Ce que je veux dire par ex, quand j'étais enceinte de ma 1ère, je ne comprenais pas quand on me disait que je n'aurais plus de temps après la naissance. Je ne pouvais absolument pas m'imaginer ce que ça impliquait comme investissement en temps et en énergie de s'occuper d'un nourrisson.

Alors le papa, lui c'était encore plus la découverte, pourtant il m'a aidé mais en pataugeant totalement...

Pour l'entreprise que tu cites, oui j'avais aussi vu cet article avec Monsieur V. et ce fut l'occasion d'une bonne discussion. Je me suis aussi rendue compte que pour lui c'était difficile de passer du mode boulot au mode maison quand il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé. Bonne humeur, cris, reproche??? Du coup, on fait tous des efforts pour que au moins son retour se fasse dans le calme pendant 10min!
Pour qu'il ait envie de rentrer...

Rompich, donc lacher prise pour les nuits??? Moi ça me panique quand même, déjà 3 semaines de nuits coupées, combien de temps je vais tenir???

Vougy a écrit:

Rompich, donc lacher prise pour les nuits??? Moi ça me panique quand même, déjà 3 semaines de nuits coupées, combien de temps je vais tenir???

En fait, je garde un tellement mauvais souvenir des nuits de mon 2ème où on s'est battu pour qu'il dorme dans son lit et où il finissait dans notre lit en hurlant tellement qu'il mettait des plombes à se rendormir, les allers-retours entre sa chambre et la nôtre, à essayer pleins de choses qui ne marchaient pas mais qui prenaient une énergie folle... Bref, je me suis dis "plus jamais ça".

Avec ma dernière, j'ai organisé le coucher pour que ça soit le moins fatiguant possible pour moi, donc lit collé au nôtre, allaitement allongé comme ça, si je m'endors ben tant mieux !

J'ai la chance qu'elle se rendorme tout de suite après la tétée (qui dure plus ou moins longtemps). Au début, elle dormait sur moi puis à côté de moi, puis vers 1mois-1 mois et demi, j'ai réussi de plus en plus à la reposer dans son lit, parce que quand même, je dors mieux toute seule avec mon homme .

Honnêtement, je me sens vraiment en forme malgré les nuits entrecoupées de tétées (qui continuent, hein ). Au début (jusque vers ses 3-4 mois je crois), je faisais la sieste en journée et je mettais les grands à la cantine pour pouvoir dormir en fonction de ma fille.

Et autre point, j'ai arrêté les PLV depuis juillet et je trouve aussi que j'ai plus d'énergie.

Vougy a écrit:

Mais quand on devient mère pour la première fois, on ne percute pas forcément. Ce que je veux dire par ex, quand j'étais enceinte de ma 1ère, je ne comprenais pas quand on me disait que je n'aurais plus de temps après la naissance. Je ne pouvais absolument pas m'imaginer ce que ça impliquait comme investissement en temps et en énergie de s'occuper d'un nourrisson.

A ma première réunion Galactée, mon (1er) bébé avait un peu plus d'un mois. J'ai pris la parole pour me présenter et je me suis effondrée en larmes. J'avais 40 ans. J'avais eu une vie professionnelle pleine de responsabilités et épuisante (burn out) mais elle n'a jamais été aussi dure que mon démarrage de vie de maman. J'ai dit que je me sentais devant un mur. Que tout ce que j'avais entendu dire au sujet du rythme du bébé et du maternage était purs mensonges. Que si je voulais franchir cet obstacle je devais profondément changer - entre autre apprendre le savoir de l'allaitement - et que cette évolution nécessitait pour moi de prendre mes distances avec ma propre éducation. De me positionner autrement par rapport à ma mère et parfois même de m'opposer totalement à elle et à ma soeur. Ma chance est que j'avais assez d'expérience de vie et d'éloignement géographique pour bien le vivre. Devenir mère a été une claque magistrale pour moi. Je suis passée d'une planète à une autre et aujourd'hui j'essaie de revenir à la première et c'est loin d'être facile avec toutes les contraintes du quotidien. Quand ce sera posé, je répondrai au post de Paulipo sur l'envie d'arrêter son travail pour garder son petit

Cette année, une connaissance masculine m'a offert mon plus beau cadeau de Noël quelques jours avant . Sa femme absente une quinzaine, il s'est occupé seul de ses 3 enfants entre autre la dernière semaine d'école. Le vendredi soir, je le croise et lui demande comment il va ? Il m'a répondu que c'était une expérience très instructive, que tous les pères de famille devraient faire. Il était totalement épuisé. Il n'avait pas eu une minute à lui de 7h du matin à 21h avec les 4 trajets à l'école, les repas à préparer, le ménage et les courses à faire. Pas une petite minute pour poser ses fesses sur le canapé et récupérer. Il comprenait maintenant l'épuisement de sa femme le soir et bien que déjà présent, il le serait encore plus à l'avenir. Ca m'a sciée et j'ai senti ma souffrance reconnue car notre rythme de vie à la maison est pour moi complètement inadapté à mon épanouissement.

Vougy a écrit:

Pour l'entreprise que tu cites, oui j'avais aussi vu cet article avec Monsieur V. et ce fut l'occasion d'une bonne discussion. Je me suis aussi rendue compte que pour lui c'était difficile de passer du mode boulot au mode maison quand il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé. Bonne humeur, cris, reproche??? Du coup, on fait tous des efforts pour que au moins son retour se fasse dans le calme pendant 10min! Pour qu'il ait envie de rentrer...

Quand mon mari appelle les jours où j'ai les enfants, surtout les mercredis et jeudis, je le sens tendu au téléphone parce qu'il ne sait pas avec quelle humeur je vais lui répondre ? Parfois ça se passe très bien, parfois je prends sur moi, et parfois j'explique mon quotidien parce qu'il doit aussi savoir que ce n'est pas une sinécure tous les jours. Plusieurs fois, je lui aurais bien demandé de rentrer pour me barrer. Et il sait que ces deux jours-là, j'ai la nécessité absolue pour ma survie qu'il rentre à 18h parce que j'ai besoin de 5 minutes pour moi avant d'enchaîner la soirée et ses humeurs fatiguées.

J'ajoute que GALACTEE m'a bien aidée pour apprendre à m'écouter et à me faire confiance/mes bébés. Puis au 18 mois de mon aîné, quand j'ai compris qu'arrivait maintenant la phase "éducation", heureusement que j'ai trouvé SIMPLEMENT PARENTS sur ma route. Vos expériences et votre bienveillance. Sinon je me serais sentie bien seule et en manque de ressources pour atteindre mes envies de maternage. Merci à vous toutes vous ne pouvez pas savoir à quel point vous m'êtes chères.


OK Cécile, je tombe dans le larmoyant

Ah oui l'expérience masculine, seul avec les enfants.
Je crois que pour Monsieur V. Ce fut aussi un tournant dans sa vision de la famille, quand je fus hospitalisée en urgence pour appendicite et qu'il a du gérer les filles, seul, pendant 4 jours.
Un BB de 4 mois et demi qui n'avait jamais pris un bib de sa vie et une "grande" de 3ans et des brouette en mal de sa maman chérie!

Ce fut la seule et unique fois où les filles l'ont vu pleuré. Ce fut un épisode dont Charlotte reparle très souvent, notamment du fait d'avoir vu son père en larme et épuisé!

Suite à ça, Monsieur V. m'a avoué qu'un congé parental lui plairait! Au moins un 80% les mercredi avec les enfants. Comme quoi, épuisant mais enrichissant...

Merci pour vos expériences :)

Ury a écrit:

Merci pour vos expériences :)

t'as vu la mienne

mais grâce à mes épreuves, et à mes bébés, j'ai trouvé le maternage qui me convient.

bonsoir

Je poste rarement ..; mais là, je me reconnais bcp dans ce que vous dites!!!
Donc pour bb1, moi j'étais "à fond" allaitement, portage, bla bla...
MAIS moi aussi je me suis pris en pleine poire le "faites à la demande, comme vous le sentez"...
Euh... mais moi je sentais rien, je savais pas si mon bébé pleurait car il avait faim/sommeil/colique... J'arrivais pas à allaiter couchée et je dormais tres mal avec bébé dans mon lit...
Bref, j'étais crevée, épuisée, moral tres bas

Là, pour le deuxième, ça s'est mille fois p=mieux passé (que disais-je: 1 million de fois!!!): j'étais prete à ne rien comprendre à bébé pdt 3 mois, à etre complétement "à sa merci", à ne rien pouvoir faire d'autre...
Dès la maternité, mon credo c'était "j'essaie, on verra bien": j'essaie le sein dès qu'il pleure, j'essaie 1 ou les 2 seins sans rien décidé avant, j'essaie de l'allaiter couchée (j'y suis pas vraiment arrivée non plus...), j'essaie de l'endormir en le bercant/ ou alors au sein, ou alors couchée contre moi, etc... J'essaie de le remettre dans son berceau et si ça va pas ben je le reprends ... Et je continue d'essayer, mais 1 fois, et sans vouloir faire ce que j'ai pensé à tous prix...

Et ça s'est super bien passé: bébé a un peu dormi dans mon lit, et petit à petit, d'essai en essai sans me casser la tete, il a fini par dormir dans son berceau à coté de mon lit, puis dans sa chambre, par s'endormir sans tétée, etc...

Ce qui m'a aidé aussi, c'est d'avoir à m'occuper de mon grand: j'ai réussi à le laissé tranquille meme s'il pleurait, pas plus de qq minutes, mais pas en allant illico le voir (j'allais pas laissé tomber mon grand comme une vieille chaussette!) et parfois (et encore maintenant), mon loulou avait juste besoin de décharger un bon coup avant de s'endormir (rarement plus d'1 minute, maintenant je reconnais ces pleurs de décharge).

Mais c'est clair que c'est justement car c'est une deuxième que je suis arrivée à etre si "sereine" (à mon grand étonnement d'ailleurs!!)
On pourrait pas avoir le deuxième avant le premier???

Bises

Merci à vous toutes pour ces témoignages qui font plaisirr même si le parcours n'a surement pas été simple.

Je suis en plein dans la période : "fait pas ses nuits, 3 tétées par nuit, co-dodo ... et fatiguée" et en vous lisant je reprend confiance et ça me rassure.

Je trouve quand même bien dommage que les mamans hésites à se renseigner, à faire appel plus facilement et finalement se mettent la pression. Cette maman dont je parle au début m'a dit :
"Je ne sais pas comment tu fais avec 2 enfants ?!! déjà avec 1 ..."
J'ai l'mpression que ce n'est pas normal que des mamans se comparent à d'autres et donc se dévalorisent.
(je dis ça, mais je fais pareil LOL)

C'est vrai, on devrait avoir le 2eme avant le 1er

Moi je dis on devrait faire des rondes... 1 seule nuit où on dort pas pour s'occuper de tous les bébés puis c'est au tour d'une autre maman

Juste pour parler 2min du coup du mari qui a du gérer les 3enfants seuls pendant quelques jours :

mon mari a été vrai soutient dans mon projet d'allaitement. Mais pas que, un jour il m' a dit "je suis bien conscient que c'est pas parceque t'es à la maison que tu fais rien, t'as les filles à t'occuper et que c'est du boulot ! donc je ne te ferais pas de remarque parceque c'est pas rangé, pas nettoyé etc etc. Je saurais m'occuper des filles mais pas comme toi qui le fait toute la journée, donc, si tu viens à partir 1jour entier , STP laisse moi une liste de "comment tu le fais, toi" et ça ira !"

big up !

 

Ça doit faire plaisir à entendre cette reconnaissance de ton travail de maman