ça me parait assez vrai...

http://fr.news.yahoo.com/55/20090928/tod-frapper-les-enfants-les-rendrait-moi-17baed7.html

j'ai lu ça et je suis vraiment d'accord avec, j'ai une amie qui donne fessées sur fessées a ses enfants et elle n'a que des soucis divers et variés alors que moi je ne tape pas et je ne rencontre pas tant de soucis et il évolue plus vite. qu'en pensez vous?

Si on réfléchit bien, c'est quand même logique...

oui je trouve aussi

je crois que même les animaux ne tapent pas leur petits...

lol oui mais si tu voyais les gens par chez moi c'est limite si je suis pas bizarre parce qu'il ne prends pas de fessées ou de claques...

c'est vrai ?!
c'est fou... moi c'est taper qui ma parait totalement incohérent... Même si on materne pas, je trouve ça terrible les fessées et on devrait même pas y penser...
Ma soeur par exemple, inclut les fessées dans sa vision de "l'éducation". comme quoi on peut être soeur et différentes ! :-)

oui vrai, mon fils n'écoute pas grand chose ( il s'améliore... ) et ma "copine" me dit : pourquoi tu lui mets pas des fessées ça lui passerai vite... alors que les siens elle leur en mets pleins des fessées et ils sont encore plus horrible que le miens... j'opte pour la communication depuis que les filles m'ont expliqués et ça va bien mieux, même qu'il commence a bien dire des tas de mots... je suis trop contente!!

C'est quand même assez complexe.
Par exemple, moi le premier instinct qui me vient quand je suis énervée contre mes filles c'est taper. Même la petite dernière des fois je la claquerai bien...

Après c'est apprendre à fonctionner différemment, c'est tout une rééducation à faire. Il faut en être conscient et le vouloir et ne pas se dire "bah, une fessée ça n'a jamais tué personne"...

Ici j'en vois un paquet de gamins se prendre des gifles terrible devant tout le monde par les parents ou grands-parents. Bien sur que j'aurais envi de crier au scandale mais après???

moi aussi des fois avant je me disais qu'une fessées ça le tuerai pas mais quand il m'énerve vraiment je le mets par terre et lui dis qu'il est puni en général ça suffit. je ne veux pas juger les gens ( meme si ça peut y ressembler ) je constate ce que je vois... j'ai étais bien dérouillée petite alors je ne veux pas taper mes fils donc je controle et je cause...

Moi aussi je ne veux pas utiliser la fessée ou autre comme moyen éducatif. Et même comme défouloir... Parce que c'est ça souvent un défouloir et une constatation de nos limites et échecs... Alors autant apprendre à faire différemment et comme ça nos enfants apprennent aussi à faire autrement que de taper...

exactement!

en fait moi j'en ai pas reçu étant petite alors ce n'est pas le premier réflexe qui me vient, mais je hurle... c'est pas top non plus en fait...

tout ça demande de la maitrise et en effet du contrôle pour pas se défouler sur nos enfants et c'et clair qu'on fait ça quadn on a atteint nos propres limites...

ce qui est dur c'est de trouver les ressources en soi pour faire autrement.

oui

Liliaustralia a écrit:

ce qui est dur c'est de trouver les ressources en soi pour faire autrement.

En soi, ou ailleurs...
Si on a du mal à gérer tout ça (qu'il y ait fessée ou pas, punitions ou pas...), les réunions/ateliers de parentalité (comme les nôtres ) peuvent vraiment aider !
Le fait d'en parler c'est déjà un bon défouloir, quand on ressort on est reboosté !

Moi je pourrais faire un graphique avec mon taux d'énervement après les enfants : dans la semaine qui suit une réunion, il y a une chute libre ! Et là depuis la dernière, je crois que j'ai battu mon record de nonnénervitude !
Je parle beaucoup (trop) dans ces réunions, mais ça me fait un bien fou (et à mes enfants aussi du coup).

Je crois que le soutien c'est hyper important. Qu'il soit amical, familial ou associatif...

Par moment une fessé est plus vite oublié qu'une "attaque" verbale!
Moi j'ai donné la fessée à mes ainés (je n'ai pas appris d'autres façons d'élever mes enfants!)
J'ai essayer la "méthode" parler avec mes ainés et la seule chose qui en sort pour le moment c'est : Ha ha maman tu fais comme la dame à la tv (super nany)
J'essai de dialoguer mais dur dur!
Avec Gaël (3ème) je parle beaucoup plus, est-ce qu'il y a un mieux (comparaison possible), pour le moment je ne sait pas encore... il me répond, me défi.. commence même à me montrer son majeur (mmmmmm que la fessé me démange) j'ignore, j'en parle... et pourtant rien ne change!

Parler c'est bien, mais tout dépend ce qu'on dit

L'écoute active n'est vraiment pas innée pour la plupart d'entre nous, ça ne s'invente pas quand on ne l'a pas connue soi-même. Mais c'est très efficace quand on s'y met pour de bon !

Moi je ne donne pas de fessée, mais quand je ne suis pas dans le bon registre de communication, ça part automatiquement en vrille : les enfants pleurent, et moi je suis dans un état de tension intérieure avancé !
Et il est clair que, si parfois les enfants sont fatigués et râlent plus facilement, c'est surtout MON état émotionnel et ma façon d'aborder les problèmes (ou celle de Patrice) qui influe sur l'ambiance à la maison !

C'est là que le soutien parental prend tout son sens : quand on partage nos questions, nos difficultés, on dédramatise, on déculpabilise, et on est à nouveau apte à prendre du recul, à aborder les choses avec zénitude et empathie

Gladys, je veux surtout pas faire une critique ou autre, mais honnêtement moi à ta place 4 marmots maintenant et seule sans le papa toute la semaine, là je pense que je n'y arriverais pas sans péter un cable très régulièrement...

Aprsè pour les cours, je suis la première à dire que ça a révolutionner notre quotidien. Par contre, je me rends compte que je n'applique pas tout et pas tout comme c'est dis mais j'adapte, je fais ma propre mayonnaise et ça fonctionne....

Gladys, honnêtement tu n'as pas modifié des choses??? Tu es la première à te questionner et à être capable de te poser des questions, et rien que ça ça fait changer...

Je voulais intervenir sur deux choses:
- la première c'est qu'ils ont parlé de cette étude au mag' de la santé et vu la manière dont s'esclaffaient les présentateurs avec des remarques "on a bien eu des fessées ça ne nous a pas tué" m'a un peu énervé. L'étude indique que plus les fessées sont régulières plus le nombre de points de QI diminuent et ce quelque soit le pays où elles sont pratiquées. J'en ai discuté avec mon mari qui aurait tendance à dédramatiser les fessées et qui m'a fait la remarque suivante: "au lieu de tester le QI des enfants ils auraient peut être dû tester le QI des parents". Alors même si le QI n'est pas franchement un indicateur fiable et qu'il n'est pas corrélé au niveau de vie ou à la position sociale des personnes, il reste que je n'ai pas pût m'empêcher de penser au fait que les études montrent que les femmes battues le sont quelque soit le milieu socio-culturel dans lequel elles évoluent. Ainsi le problème des coups, qu'il soit à visée éducative ou autre n'est pas l'apanage des "pauvres". Bon c'est peut être un peu brouillon ce que je raconte mais tout ça pour dire que la fessée n'est pas anodine, qu'elle est culturelle et que certains pays l'ayant interdite ont vu le nombre de cas de maltraitance sur les enfants diminuer.

-Ceci dit, je ne suis pas parfaite et il m'est arrivé, sous le coup de la colère de donner une tape sur les mains ou de pousser un peu mes grands. Pourtant j'essaye de pratiquer l'écoute active mais par moment je me sens un peu dépassée en ayant l'impression que mes grands se foutent littéralement de ma figure, du coup ça finit en punition bête et méchante. Ce que je constate c'est que j'attendais de l'écoute active une méthode un peu miracle qui si elle est pratiquée dès le plus jeune âge permet d'éviter toute sorte de conflits. En fait il faut vraiment prendre l'écoute active comme une manière de résoudre les conflits et non pas de les éviter, c'est ce qui m'est le plus difficile car ça demande une disponibilité importante et beaucoup de temps, et quand je n'ai pas le temps, tous les beaux principes tombent à l'eau car les punir de dessin-animé me permet de régler un problème immédiatement, le temps de l'écoute, c'est ce qu'il me manque le plus. Par contre, c'est un travail de longue haleine que d'élever ses enfants et l'écoute active permet de se poser, de se recentrer sur l'essentiel, de poser une ambiance générale plus agréable, mais elle est difficile à appliquer au quotidien.

ddelph a écrit:

En fait il faut vraiment prendre l'écoute active comme une manière de résoudre les conflits et non pas de les éviter

le contraire de faire la guerre, ce n'est pas éviter la guerre, c'est faire la paix.
Les conflits - plus ou moins graves - sont inévitables.
Après on est plus ou moins bien "armés" et les outils de la communication non violente permettent de le faire plus sereinement.

Le pb, c'est que beaucoup de parents croient qu'il s'agit de négocier avec les enfants ... Or ce n'est pas du tout de ça dont il s'agit

je fais en sorte de beaucoup écouter Fabrice 22 mois, il ne parle pas vraiment encore il dit des mots quand même, et je m'aperçois que si je prends le temps ( et le temps je l'ai ) je comprends ce qu'il veut dire et plus besoin de crier pour rien ou juste parce qu'on a pas compris ce qu'il voulait.
Mon mari lui ne veut pas faire l'effort d'écouter et de comprendre...
du coup Fabrice pleure et ça n'arrange rien, du coup je prends le parti de mon bébé, je l'écoute, le chagrin passe, j'explique a monsieur mais il s'en fout.
quelle est la solution? parce que monsieur lui préfere mettre une tape plutot que d'écouter et de comprendre...
Ce que mon homme ne pige pas c'est que Fabrice est autonome, quand il a faim, il demande parce que c'est pas moi qui pense au 4h, il va au frigo et se sert ( compote ) si il veut du lait il va au frigo avec son bib et demande, il faut le suivre, il a prit àa tout seul je sais pas pourquoi!!
alors souvent le papa s'énerve juste parce que Fabrice ouvre le frigo pour son dessert par exemple... pourtant je lui dis tout le temps qu'il sait ce qu'il veut et ce qu'il a le droit de prendre mais papa veut pas comprendre ça.

djoulaye a écrit:

En soi, ou ailleurs...
Si on a du mal à gérer tout ça (qu'il y ait fessée ou pas, punitions ou pas...), les réunions/ateliers de parentalité (comme les nôtres ) peuvent vraiment aider !
Le fait d'en parler c'est déjà un bon défouloir, quand on ressort on est reboosté !

Moi je pourrais faire un graphique avec mon taux d'énervement après les enfants : dans la semaine qui suit une réunion, il y a une chute libre ! Et là depuis la dernière, je crois que j'ai battu mon record de nonnénervitude !
Je parle beaucoup (trop) dans ces réunions, mais ça me fait un bien fou (et à mes enfants aussi du coup).

Je crois que le soutien c'est hyper important. Qu'il soit amical, familial ou associatif...

je suis totalement d'accord : actuellement je fais partie de l'assoc' "La cause des parents", il y a une antenne près de chez moi et on fait des réunions une fois par mois. J'ai commencé en septembre de l'année dernière, et ça m'a vraiment aidée, déjà de partager que j'étais pas la seule à douter et péter un plomb parfois, et ça m'a bien donné des outils. Et en effet, le lendemain on est moins tendus !

Là je vais commencer une formation en atelier faber et Mazlich avec l'assoc', sur la communication parents-enfants. Je pense que ça va m'aider aussi.

En tous cas j'ai vu les formations et ateliers que Simplement parents propose, et je suis super contente de retrouver ce soutien et si vous voulez bien de moi :-) je serai super heureuse de participer aux réunions, car c'est un vrai souffle d'air et un vrai soutien.

lana a écrit:

je fais en sorte de beaucoup écouter Fabrice 22 mois, il ne parle pas vraiment encore il dit des mots quand même, et je m'aperçois que si je prends le temps ( et le temps je l'ai ) je comprends ce qu'il veut dire et plus besoin de crier pour rien ou juste parce qu'on a pas compris ce qu'il voulait.
Mon mari lui ne veut pas faire l'effort d'écouter et de comprendre...
du coup Fabrice pleure et ça n'arrange rien, du coup je prends le parti de mon bébé, je l'écoute, le chagrin passe, j'explique a monsieur mais il s'en fout.
quelle est la solution? parce que monsieur lui préfere mettre une tape plutot que d'écouter et de comprendre...
Ce que mon homme ne pige pas c'est que Fabrice est autonome, quand il a faim, il demande parce que c'est pas moi qui pense au 4h, il va au frigo et se sert ( compote ) si il veut du lait il va au frigo avec son bib et demande, il faut le suivre, il a prit àa tout seul je sais pas pourquoi!!
alors souvent le papa s'énerve juste parce que Fabrice ouvre le frigo pour son dessert par exemple... pourtant je lui dis tout le temps qu'il sait ce qu'il veut et ce qu'il a le droit de prendre mais papa veut pas comprendre ça.

Quand on n'est pas en accord au sein du couple, c'est un gros problème...
Tu demandes quelle est la solution ?
Traîner ton homme dans des réunions de parentalité

En tout cas essayer d'en parler, d'exprimer comment tu vis ses réactions, ce que tu aimerais pour ton fils, et pourquoi...
Ne pas essayer de "convertir" ton mari mais plutôt dire ce que TOI tu ressens...
(facile à dire, moi je suis nulle pour communiquer !)

merci Julie ;-)))

Moi je rejoins Delph sur ce qu'elle dit... moi aussi je suis anti-fessée et pourtant il m'est arrivée de craquer et dans l'élan de l'énervement de donner une claque sur les fesses d'Agathe. Évidemment, je me sens nulle en faisant ça... mais je sais aussi qu'on n'est pas parfait et que malgré notre bonne volonté, on fait ave son ballon émotionnel du moment et les caractéristiques de la journée.
Ma grande est très expressive à la maison mais elle sait très bien se "plier" aux exigences de l'école, de la cantine, de la nounou (en gros, être "sage"). Du coup, quand elle rentre à la maison le soir, c'est défouloir. Elle ne supporte plus rien, elle chouine en permanence, passe du rire aux larmes de crocodiles en 2 secondes, n'est plus en capacité d'écouter... son système s'est emballé. Je dis ça calmement, mais sur le moment, c'est !!! Surtout quand soi-même on rentre du boulôt et qu'on n'est pas du tout dispo pour gérer ça. dans ces moments, j'avoue que je suis tellement excédée par son comportement que le plus facile serait la violence physique. Pour que ça cesse. Et pourtant, ça ne fait qu'aggraver son état.
Bref, pas facile le quotidien avec nos enfants.
Gardons notre volonté de faire bien pour eux, en les respectant, mais ne nous flagellons pas si on dérive parfois de notre ligne de conduite. Le tout est de continuer à réfléchir, même en ayant craqué et de savoir reconnaître qu'on s'est trompé.
Enfin, c'est mon avis!!

je suis bien d'accord avec toi Caroline.

Lana, comme Julie, je diorais que la meilleure des choses à faire avec ton chéri qui ne voit pas les choses de la m^me manière est de ne pas essayer de le convertir... mais de lui dire ce que tu ressens.
Abandonne le message "tu devrais..." pour dire "je pense que et quand je vois Fabrice faire ça ça me fais..."
ex: "quand je vois Fabrice aller au frigo se servir son dessert, je trouve qu'il prend son autonomie et j'aime le voir grandir comme ça. Par contre, je vois que toi ça t'énerve". point, pas de questions, pas de jugements...
J'essai au max de faire ça avec mon entourage. C'est très nouveau mais franchement ça me permet de ne pas agresser les gens et au final ça marche.
Je ne cherche plus à convaincre mais déjà je fais tout pour être convaincu moi même de ce que je mets en place. Si je suis sure de moi, mon entourage va le sentir... et au final mon meilleur argument reste ma fille. Une copine est venue pendant quelque jours et là j'ai eu des compliments sur ma fille qu'elle a trouvé respectueuse, agréable et bien dans sa peau. Rien que ça, mais moi ça m'a fait un bien fou d'entendre ça...

oui vougy j'essaie depuis ce soir, mais il crit facilement, ça lui passera a force je pense, pas toujours facile, je m'aperçoie que même moi je crie...