Il fait... le couillon !!!

Je reviens de l'école... convoquée par la maitresse de Lucas... moyenne section, 4 ans et 11 mois.
Elle a les mêmes difficultés que nous... à savoir que dès qu'on le quitte des yeux vingt secondes il en loupe pas une... il fait le couillon.
On doit se revoir vendredi avec mon mari et surtout lucas pour se le recadrer elle et nous d'une seule voix.
Je pensais mettre en place à la maison un calendrier où on collerait des pastilles rouges ou vertes selon son comportement... mais le système carotte ou baton me laisse un peu perplexe... seulement j'ai le sentiment d'avoir affaire à una anguille... je n'ai pas de prise avec lui...
Suis paumée et à la recherche de solutions...

Il attire l'attention ce petit!... quelque chose à vous dire, non?
Mais je ne serais pas d'une plus grande aide ce matin, empatouillé dans mes propres problèmes à moi!
En tout cas, je compatis!

il a toujours été très "prenant"
c'est pour cela qu'il est resté 5 ans sans frère ni soeur.
Nous passons tout notre temps dispo avec lui... il ne joue calmement que si on se fache...

C'est peut-être un petit garçon qui a un gros besoin de votre présence, d'être rassuré, "encadré" ("quite à susciter la colère de mes parents, au moins, ils font attention à moi"). L'arrivée de son petit frère le déstabilise forcément bcp, et le fragilise peut-être, d'où son attitude.
Je ne suis pas spécialiste, mais ça me parait "classique".

J'ai passé 3 mois HORRIBLES après la naissance de Zoé, avec Agathe, qui a exprimé tout ce qu'elle pouvait (mais jamais contre sa soeur par contre, elle a toujours été très "maternante"), par des cris, des pleurs, des "bêtises"... Je ne connaissais pas encore l'écoute active, donc je me suis débrouillée comme j'ai pu (assez mal en fait).
Aujourd'hui, je crois que j'essayerai d'écouter d'avantage ce qu'elle aurait à me dire.
Mais je reste modeste, parce que sans les ateliers de Sandrine, j'en serais incapable.

Je suis sûre que les "pros" (suivez mon regard...) de l'écoute active vont te répondre très vite et mieux que moi, pour les conseils pratiques!

LE problème c'est que autant les instits, que nous... nous avons vu cette situation évoluer graduellement depuis sa toute petite enfance, sans lien particulier avec l'arrivée de son frère. Après oui c'est un enfant qui attire l'attention sur lui sans cesse.
Nous avons eu de grosses difficultés lorsqu'il bégayait. Nous avons réussi à régler ce souci mais c'était terriblement long et éprouvant.
J'ai le livre "parler pour que les enfants écoutent..." Je vais me plonger dedans.

Célinette a écrit:

Nous avons eu de grosses difficultés lorsqu'il bégayait. Nous avons réussi à régler ce souci mais c'était terriblement long et éprouvant.

Sans indiscrétion, vous y êtes arrivés comment?

Célinette a écrit:

J'ai le livre "parler pour que les enfants écoutent..." Je vais me plonger dedans.

Je crois que ça t'aidera.

Après, il y a aussi la solution pédopsy, si vous n'y arrivez pas en "interne" (famille, école).

Qu'en disent les instits? Ils vous aident, ils réfléchissent à proposer des solutions, ou ils ne font que constater et "accuser"?

L'instit n'accuse pas. Elle pense que Lucas a besoin de sentir le cadre autour de lui en permanence. C'est aussi notre avis.
Pour le bégaiement, nous avons essayé avec orthophoniste spécialisée... Lucas y faisait n'importe quoi. Elle était à fond dans l'écoute de l'enfant, tellement à fond qu'il n'avait aucune limite dans son cabinet, je ne devais rien dire, pas gronder... Jusqu'au jour où j'ai craqué, il avait les pieds sur son bureau !!!!! J'ai pris mon gamin, j'ai quitté la séance très en colère. J'ai expliqué à Lucas qu'on faisait tout ce qu'on pouvait pour l'aider, mais que là, il passait les bornes, et que si LUI ne faisait rien pour trouver une solution, on ne pourrait pas le faire à sa place. L'ortho nous a parlé de thérapie familiale chez un psy. On n'était pas opposés mais on sentait que ce n'était pas la bonne direction. Discussion avec le médecin traitant, du même avis que nous, fleurs de bach et... abandon du problème. En deux semaines c'était terminé.
Un jour il me dit "alors, c'est quand que tu me remmènes chez la dame qui essaie de me faire parler???!!! J'aimais bien c'était rigolo!".... ARgh
Il estg capable d'être adorable mais il faut ne pas le lacher une seconde. Et ça, ce n'est pas possible.

JE voulais juste dire qu'avoir un enfant qui bégaie, ce n'est pas - vu de l'extérieur - un problème grave dans le sens où ce n'est pas une maladie grave, quelque chose d'absolument terrible... Mais croyez moi que pour la famille... c'est l'enfer. C'est terriblement épuisant. Une terrible épreuve.

Célinette a écrit:

Pour le bégaiement, nous avons essayé avec orthophoniste spécialisée... Lucas y faisait n'importe quoi. Elle était à fond dans l'écoute de l'enfant, tellement à fond qu'il n'avait aucune limite dans son cabinet, je ne devais rien dire, pas gronder... Jusqu'au jour où j'ai craqué, il avait les pieds sur son bureau !!!!! J'ai pris mon gamin, j'ai quitté la séance très en colère.

Je peux me tromper, mais je ne pense pas que l'écoute de l'enfant empêche de lui mettre des limites. Ce n'est pas opposé (de ce que j'ai assimilé). Quant aux pieds sur le bureau, ce n'était peut-être pas encore la limite de l'ortho, alors que ça dépassait déjà les tiennes! Tout le monde n'a pas les mêmes limites. Ce que je trouve bizarre, c'est que tu assistais au séances... Enfin, c'est passé pour ce problème.
Et j'imagine aisément que le béguaiment doit être usant pour les parents (tu dois avoir envie de finir ses phrases en permanence!)

Avant la thérapie familiale, il peut y avoir des séances pour Lucas tout seul, non?
Son besoin de cadre est indéniable et évident, mais il y a compétition avec les besoins des autres membres de la famille, c'est là que ça pêche. Il y a probablement un équilibre à trouver, mais ce n'est pas facile "de l'intérieur".

Ce que j'ai pu remarquer, Lucas se comporte mieux lorsqu'on lui confie des "responsabilités". Mettre le couvert, enlever les chaussettes de son frère pour le change, jeter la couche, aider en cuisine... Je pense donc le responsabiliser sur son comportement. On fait le bilan le soir au calme en discutant et on décide de la couleur de la gomette : rouge, orange ou vert. Et avec pour objectif de remplir le tableau d'une semaine sans gomette rouge. Puis ensuite le remplir avec des gomettes vertes seulement. SEulement je m'interroge sur les effets "pervers" de cette solution.
Quand on lui fait confiance et qu'il réussit, il est fier de lui et ça l'apaise.
SEulement faut il récompenser les progrès, par un petit cadeau, ou pas? Je n'aime pas le système baton carotte.

Célinette a écrit:

Ce que j'ai pu remarquer, Lucas se comporte mieux lorsqu'on lui confie des "responsabilités". Mettre le couvert, enlever les chaussettes de son frère pour le change, jeter la couche, aider en cuisine... Je pense donc le responsabiliser sur son comportement. On fait le bilan le soir au calme en discutant et on décide de la couleur de la gomette : rouge, orange ou vert. Et avec pour objectif de remplir le tableau d'une semaine sans gomette rouge. Puis ensuite le remplir avec des gomettes vertes seulement. SEulement je m'interroge sur les effets "pervers" de cette solution.

Sandrine saurait mieux te répondre sur les effets pervers, mais oui, je pense qu'il y en a.
Par contre, la responsabilisation est sûrement la bonne piste, que tu as sentie. D'ailleurs, tu verras, c'est le thème du chapitre 2 ("susciter la coopération") du livre "parler pr que les enfants écoutent...". Et le chapitre 3, c'est "la sanction" (c'est à dire qu'il peut quand même y avoir une sanction quand les limites sont dépassées, mais elle peut être constructive et utile)

Célinette a écrit:

Quand on lui fait confiance et qu'il réussit, il est fier de lui et ça l'apaise.

C'est ce que j'ai vécu avec Agathe (presque 4 ans), à la mise en application du chapitre 2. ça l'a transformé. Elle a un caractère très fort, elle est très volontaire, et le fait de la responsabiliser a été la clé. Ca nous a libéré toutes les 2. Elle a tjrs son caractère fort et il faut toujours "négocier", c'est parfois long, mais globalement, on a bcp moins de conflits. Pour elle, c'est adapté. Peut-être que pour Lucas, ça l'aidera aussi.

Tu as du boulôt de lecture!

S'il se sent fière et que ça l'apaise de t'aider, de réussir, à mon avis ce système de gommettes va tout gacher...
Un enfant qui agit par peur d'une punition ou par envi d'une récompense, n'agit finalement pas par estime de soi ou des autres... A mon avis (et c'est vraiment mon avis) c'est faire fausse route et même si ça marche un temps ça ne durera pas ou alors dans quelques temps les récompenses seront énormes, faudra toujours plus... Et puis tu insistes par ce biais sur les côté matériel des choses alors qu'il s'agit de comportements et de respect des autres et de soi. A mon sens les matériel ne doit entrer en ligne de champ à ce moment...

L'écoute active, ici ça a bcp fait changer les choses. Mais les poses de limites claires et non négociables aussi.
Il verbalise bien? Il commence à avoir des discussion et des réflexions bien à lui? Parce que là la résolution de problème peut prendre toute sa place. Qu'il voit ses parents le mettre sur une place égal à eux. Je m'explique, qu'il participe à l'élaboration de solutions, qu'il soit entendu et non jugé... Ca va le gratifier et il en sortira peut-etre des solutions parfaitement acceptables pour lui.

Difficile à dire plus, car tu ne donnes pas bcp d'exemples de couillonneries, lol!!!!

Et comme dit Caroline, bonne lecture...

Célinette a écrit:

Discussion avec le médecin traitant, du même avis que nous, fleurs de bach et... abandon du problème. En deux semaines c'était terminé.

Que penses-tu d'aider à nouveau Lucas avec des Fleurs de Bach ?

Mamode a écrit:

Célinette a écrit:

Discussion avec le médecin traitant, du même avis que nous, fleurs de bach et... abandon du problème. En deux semaines c'était terminé.

Que penses-tu d'aider à nouveau Lucas avec des Fleurs de Bach ?

Si je peux me permettre Célinette, Mamode te propose une super solution.
Et elle fait des merveilles (Marion) !!!!
Testée et approuvée!

MAis bien sur Mamode... Pourquio n'y ai-je pas pensé avant... D'autant que notre généraliste nous en a déjà prescrit plusieurs fois et ça avait été très efficace...
Faudrait que j'aille la voir en fait.

Vas voir Marion!!!!!

Célinette a écrit:

MAis bien sur Mamode... Pourquio n'y ai-je pas pensé avant... D'autant que notre généraliste nous en a déjà prescrit plusieurs fois et ça avait été très efficace...
Faudrait que j'aille la voir en fait.

Oui va le voir car il connaît bien Lucas.
Les FDB seront un bon complément à l'écoute active qui, elle, vous permettra de vous sentir directement compétents en tant que parents = pas besoin d'une tierce personne pour aider Lucas à résoudre son problème.

Caroline a écrit:

Vas voir Marion!!!!!

merci Caro

Peut-être que Célinette ne sait pas que tu es conseillère en Fleurs de Bach.
Faut faire de la pub pour les gens compétents.
C'est normal!

pas le temps de développer là, je reviendrai quand les enfants seront couchés mais j'ai une question : ça veut dire quoi "il fait le couillon" ? Il fait quoi exactement ?

Pour moi "couillon" ce n'est pas méchant, je précise parce que selon les origines régionales ça n'a pas la même signification !
En clair... il est insupportable parce qu'épuisant.
Exemple, on a un apaprtement tout carrelé, il prend son élan, se jette au sol pour faire une immense glissade. Jusqu'à se blesser. Si on parle à quelqu'un ou au téléphone il crie, tire par le bras, fait un tel cirque qu'on abandonne tout de suite la discussion. Il se bagarre à l'école, à la maison il faut tout répéter cent fois, il provoque jusqu'à ce qu'on se fâche. Il répond avec insolence... Il a tout de même traité son grand père de connard ce soir !
On appréhende maintenant d'aller chez des amis pour un repas, tout est compliqué avec lui.
Il n'est pas hyperactif. On s'est posé la question bien sûr. Mais il est tout à fait capable de se canaliser, d'être concentré, attentif, posé. Il n'a aucun souci de sommeil, couché à 20h - 20h15 il dort assez vite. Il a besoin de faire encore la sieste d'ailleurs.
A l'école dès que la maitresse tourne le dos il en profite pour faire l'imbécile, agacer ses camarades...
C'est clair qu'il cherche à attirer l'attention, et ce depuis toujours.
Bébé, il hurlait dès que je m'asseyais avec son père pour un repas !

Et de l'attention on lui en donne tant qu'on peut ! De la sortie de l'école au coucher, on s'occupe de lui non stop. En plus sno petit frère est très calme et indépendant donc je trouve malgré la naissance le temps de faire dezs jeux, de lire des livres. J'ai pris un temps aprtiel pour qu'il puisse faire l'activité sportive de son choix et pour être présente.

Maintenant, son comportement me gène parce que ça commence à gêner sérieusement notre vie familiale et sociale puisqu'il est infernal partout. Et aussi parce qu'il se met en danger sans le vouloir, en sautant sur son lit, en se jettant pour ses glissades-carrelage... et il se met en danger maintenant au niveau des apprentissages scolaires parce qu'il se déconcentre à faire le pitre. Et ça... c'est la chose de trop. D'autant qu'il est très heureux d'aller à l'école, qu'il n'a pas de soucis d'apprentissages, ce serait dommage de gacher ça.

Et qd il ne fait pas "le couillon" qu'est-ce qu'il fait de bien, de louable ?
Des actes sur lesquels vous pouvez vous appuyez pour :
-"vous remonter le moral" et ne pas tout voir en noir
-lui renvoyer aussi tout ce qu'il sait si bien faire et qui vous plaît.

Je ne connais pas ton fils, ni vos façons de faire. Donc difficile de dire ce qui se passe de l'extérieur ... Et sur un forum, les idées ne passent pas toujours très bien .
Mais je vais quand même essayer ... Je ne juge pas, je dis juste comment je vois les choses (ce serait plus simple si on pouvait en discuter ensemble de vive voix à une réunion).

Pour moi, visiblement ton gars cherche à attirer l'attention, ça semble clair et
tu l'as dit toi-même. La question du pourquoi importe peu à mon sens.
Ce qui compte c'est qu'il persiste et que ça continue ...
Pour moi, c'est le signe d'un enfant qui ne se sent pas entendu.
Le problème, c'est qu'on croit souvent que passer du temps avec son enfant suffit. Or écouter un enfant ne demande pas forcément beaucoup de temps mais un peu d'empathie et aussi de la technique (si, si ).
Ensuite, écouter ne veut SURTOUT pas dire acquiescer à ce que fait l'enfant mais juste RECONNAITRE ce qu'il ressent (pas de "mais c'est pas grave si ton jouet est cassé, on en rachètera un autre" ou de "mais arrête de t'énerver comme ça, ça ne sert à rien", etc ...). Ecouter sert à faire baisser la température émotionnelle de l'autre pour le ramener dans un état où il est plus apte à comprendre ton besoin (de calme, de rangement, ...) ... Mais ça sert aussi à acquérir de l'influence sur nos enfants (si, si ) parce que qq qui sait écouter est écouté.
Bref, je pourrais écrire des tartines sur le sujet mais je ne suis pas sure que ce soit très clair ...

Attention aussi aux étiquettes ... Depuis tout petit, tu as l'impression que ton fils demande beaucoup d'attention (le comportement au moment du repas que tu décris est parfaitement normal pour un bébé ). N'aurais-tu pas tendance à le cataloguer "enfant qui a besoin de cadres et de limites" ?
Les étiquettes présentent 2 problèmes :
celui qui les colle ne voit ensuite inconsciemment que ce qui va dans le sens de son étiquette et ne voit plus ce qui va dans un autre sens.
celui sur qui elle est collée a tendance, tout aussi inconsciemment, à coller à son étiquette et donc à se comporter conformément à celle-ci ... (qui est la boute-en-train de service et se voit agir bizarrement dans certaines situations ? Qui est la fille sage et disciplinée et s'interdit de s'amuser ? qui est le petit garçon réservé qui ne parle jamais ? etc ...)
Du coup, si on essaie de changer de point de vue et qu'on essaie de voir l'enfant d'une autre manière, on est souvent surpris ...


Concernant le système des punitions/récompenses, je suis totalement contre pour plusieurs raisons : l'enfant n'apprend pas à faire par respect pour l'autre (ou pour lui-même) mais uniquement par peur de la punition ou par envie de la récompense. Et plus le temps passe, plus la punition ou la récompense devront devenir importante pour que l'enfant fasse.

Ensuite, la récompense donnée par l'adulte n'apprend rien à l'enfant : il n'apprend pas à s'auto-évaluer, il apprend juste qu'une autorité "supérieure" décide pour lui si oui ou non il se conduit bien. Quid de l'apprentissage de l'autonomie et de la responsabilité ?

Le système des "feux" peut être utilisé ... à condition que ce soit l'enfant lui-même qui s'évalue.

Vous pouvez fixer des règles : "voilà ce que j'attends de toi" (règles qui gagneront beaucoup à être discutées en famille bien sur !). Et à la fin de la semaine/journée, vous vous mettez tous les 2 devant le tableau et tu demandes à ton fils quelle évaluation il pense mériter. Et si l'évaluation qu'il propose ne correspond pas à ce que tu penses, surtout pas de "non là tu exagères ! quand même tu n'as pas fait ceci ou cela ! et tu as été pénible ..." mais de la discussion : "ah oui, sur cette règle, tu penses que tu as bien fait. Qu'as-tu fait qui respectait la règle ? Quand ? comment ? Et qu'as-tu fait qui ne respectait pas la règle ?", le tout dans une grande bienveillance par rapport à l'enfant. Il ne s'agit pas de le juger ... mais de lui apprendre à s'auto-évaluer, à comprendre où il est allé trop loin, et où il a respecté et intégré les règles.
C'est responsabilisant pour l'enfant et ça lui permet d'apprendre à se juger par lui-même.

Voilà, c'est un peu brut et pas vraiment construit mais ce sont mes premières réflexions. Qu'en penses-tu ?

Ton système de feux me fait penser à la première maitresse de Charlotte qui demandait très souvent à l'enfant de s'autoévaluer. Elle disait qu'il était toujours surprenant de voir la lucidité des enfants face à leur travaux, ça fonctionnait très bien.

Par contre, pour l'école, je ne sais quoi penser vu qu'ici ils fonctionnent avec leur satanées maison verte/ maison rouge qui me posent un sacré soucis de conscience...

Ils font comment chez toi???

Bon moi de mon côté quand les choses durent dans le temps et parce que ma formation m'a appris à expliquer certains soucis répétitifs de cette façon et que je crois vraiment en cette méthode qui me semble complèmentaire dans certaines situations comme la vôtre de l'écoute active et de tout ce qu'a pu expliquer Sandrine , je creuserais donc du côté transgénérationnel , comment etiez vous enfants ??? toi et ton mari ? vos parents ???
Un thérapeute familial peut aider parfois à creuser dans ce sens pour y trouver des réponses , je crois vraiment en cette approche en plus d'une écoute active au quotidien quand la situation s'enlise ... mais c'est vraiment très personnel

Aurélie a écrit:

Bon moi de mon côté quand les choses durent dans le temps et parce que ma formation m'a appris à expliquer certains soucis répétitifs de cette façon et que je crois vraiment en cette méthode qui me semble complèmentaire dans certaines situations comme la vôtre de l'écoute active et de tout ce qu'a pu expliquer Sandrine , je creuserais donc du côté transgénérationnel , comment etiez vous enfants ??? toi et ton mari ? vos parents ???
Un thérapeute familial peut aider parfois à creuser dans ce sens pour y trouver des réponses , je crois vraiment en cette approche en plus d'une écoute active au quotidien quand la situation s'enlise ... mais c'est vraiment très personnel

> ce que tu écris me refait penser à la conférence sur J. Salomé / car Lucas exprime cette demande d'attention auprès de ces parents depuis tout bébé. Quand un comportement de notre bébé nous gêne > à quoi cela nous renvoie dans notre propre histoire ? Qu'est-ce que notre enfant est en train de nous dire ? De nous signaler ? De nous transmettre de nous-même ? Que nous demande-t-il de réparer chez nous pour nous guérir d'une souffrance inétrieure ? (une piste de plus Célinette)

oui mamode cela avait été évoquer lors de la conférence , j'ai eu moi même l'occasion durant une formation de remonter vers mon enfant intérieur , avant et pendant grossesse , cela m'a beaucoup aider à mieux connaître ce qui m'appartient et ce qui appartient à Faustine ou à nos ascendants et commnt tout se lie !

Une formidable expérience de vie , je sais que ça ne peut pas tout régler mais cela peut beaucoup aider !

Merci pour vos réponses. Constructives.
Je ne découvre ton message que maintenant Sandrine et il recoupe nos pistes de réfléxions (à mon mari et moi) depuis la semaine dernière.
Le tableau est sur le frigo. En face de chaque jour le soir au coucher nous mettons un "smiley" avec la bouche dans le sens qui va pour le bilan de la journée :)
Pas de punition récompense parce que justement ça nous gênait sur l'idée qu'il faisait des efforts pour nous alors que tout ça c'est pour lui !
Ce tableau à l'air de le motiver, c'est lui qui dessine le visage, nous décidons à trois, avec son père, lui et moi, du smiley à dessiner en fonction de la journée.
Pas facile le métier de parents... on progresse, du moins on essaie !
Je vous dirai comment ça avance.

Sinon, pour répondre, nous étions tous deux des enfants très calmes, nous avions des parents très sévères, autoritaires. Et tous les deux nous avions peur dezs remontrances et des punitions... suffisamment pour ne jamais faire de grosse bêtise, ni avoir de mauvaises notes... Et j'avoue que je me reconnais parfois par mes exigences, dans le comportement de ma mère.