[presse] Au nom du bien-être de l’enfant

Article tiré des archives du Diplo:

Sandrine Garcia, mai 2011 a écrit:

L’Union européenne définit désormais comme « maltraitance » l’« absence de disponibilité affective » ou l’« incapacité à favoriser l’adaptation sociale de l’enfant ». Des principes qui s’imposent en premier lieu aux mères.

La suite à lire ici: www.monde-diplomatique.fr/2011/05/GARCIA/20466

Je le lirai plus en détail demain -un mojito dansle nez j'ai l'esprit moins clair - mais voilà une lecture bien partiale et partielle de Dolto ...

Et une incompréhension totale de ce qu'est la parentalité positive ...

Je ne sais pas trop quoi penser de cet article "au nom du bien-être de l'enfant" ...

Est-ce que l'auteur pointe ici du doigt "les experts" (professionnels de la petite enfance) comme déconnectés de la réalité du quotidien de ce qu'être parents veut dire ....

Il me semble que l'auteur de l'article (maître de conf en socio à Paris-Dauphine) parle ici vraiment dans le flou, et a surtout pour objectif de remettre en question l'introduction du dogme de "non-violence éducative" dans les politiques publiques. Là, je ne suis pas trop d'accord, car pour moi cela représente un progrès.

Ensuite on peut tout supposer, que les "experts" vont s'en emparer pour renvoyer aux parents qu'ils font mal leur job ? C'est s'avancer un peu vite quand même là.

Cependant les experts feraient peut-être mieux de se pencher sur la violence "institutionnelle" imposée parfois par les conditions de scolarisation (classes trop nombreuses, manque de personnel éducatif, imposer à de jeunes enfants de rester immobiles toute la journée, manque de propreté des locaux...)

bon au moins l'auteur ne fait pas l'unanimité chez les lecteurs du LMD, qui ont répondu dans le courrier des lecteurs, cf :


http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/A/20713

Ça me rassure !