Trop d'émotion???

J'aurais besoin de partager un de mes questionnement du moment.
Pour ceux qui connaissent Marlène (4ans) verront de suite de quoi je parle. C'est une petite fille toute en émotions.

Quand elle est triste, elle est triste à 200%, quand elle est contente c'est à 200%, etc... Ses émotions débordent de manière bruyante, agitée, ce sont des cris, des sauts, elle est à fond.
Et ça passe d'une émotion à une autre en 2seconde chrono, c'est assez déroutant (je crois que je ne m'y ferais jamais).

Alors quand elle était plus petite, ça ne me génait pas vraiment, mais là je m'aperçois que ça commence à interagir dans ses relations avec les autres, même si à l'école ça reste gérable.
Mais à la maison souvent, on a du mal à supporter, ça prend une place énorme.

Comment l'amener à mieux gérer ses émotions? Est-ce une bonne chose de lui demander de se réfréner? Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est une richesse je trouve mais ça peut aussi devenir un sacré handicap en société...

Bonjour Vougy,

Je te rejoins quand tu dis que c'est une richesse mais que ça peut devenir un handicap.
C'est une richesse car il semble qu'elle ait beaucoup de sensibilité et adulte ça pourra lui etre utile. Si elle parvient à canaliser son énergie.

Ce qui me vient là comme ça, c'est de lui apprendre à canaliser son énergie.
Je pense à deux choses :
- Connais-tu le livre "Calme et attentif comme une grenouille" ? C'est un livre avec un cd de méditation pour enfants. Peut etre que faire ça avec elle pourrait l'aider à se recentrer et à canaliser ses émotions quand elle sent que ça va déborder ?
-Peut etre créer un petit espace où elle pourrait se recentrer. Un espace avec un tapis pour marquer l'espace et se poser, un tableau pour y dessiner ce qu'elle ressent, dessiner ses émotions ou un évènement marquant, une bougie pour en faire un rituel avec qqc d'apaisant, un lecteur cd pour mettre une musique apaisante ?

Ca reste des idées, je ne connais pas ta fille et toi seule avec elle peut trouver ce qui pourrait lui convenir le mieux. L'idée étant qu'elle trouve à l'intérieur d'elle meme, des ressources pour se canaliser afin de lui permettre de bien vivre en société par la suite et aussi du coup de pouvoir tirer vraiment profit de cette sensibilité.

Bise
Elo

Je veux bien aussi des pistes car mes enfants sont comme cela. Ils sont entiers que ce soit dans à la maison ou en dehors. Même la maîtresse a remarquer cela puisque c est ce qui ressort de son évaluation de petit section, malgré tout le commentaires est positif. Je me demande si plus tard ce ne sera pas pénalisant pour eux. Moi j adore ce côté la car on sait oú on va.c est clair net et précis

Du côté de l'homéopathie en travaillant avec le remède type. CAD celui qui correspond à la personnalité et aux symptômes manifestés en correspondance.

Un de nos enfants a été très apaisé en une semaine. Le changement a été flagrant. La description de son type - points forts/faibles - ont aussi été éclairants pour nous parents.

La prise de mon remède type m'a également bp apporté sur la connaissance de moi-même et de mes modes de fonctionnement.

Pour se faire j'ai osé revoir le Dr Bizarre de BJ et il est très fort.

Vougy a écrit:

J'aurais besoin de partager un de mes questionnement du moment.
Pour ceux qui connaissent Marlène (4ans) verront de suite de quoi je parle. C'est une petite fille toute en émotions.

Quand elle est triste, elle est triste à 200%, quand elle est contente c'est à 200%, etc... Ses émotions débordent de manière bruyante, agitée, ce sont des cris, des sauts, elle est à fond.
Et ça passe d'une émotion à une autre en 2seconde chrono, c'est assez déroutant (je crois que je ne m'y ferais jamais).

Alors quand elle était plus petite, ça ne me génait pas vraiment, mais là je m'aperçois que ça commence à interagir dans ses relations avec les autres, même si à l'école ça reste gérable.
Mais à la maison souvent, on a du mal à supporter, ça prend une place énorme.

Comment l'amener à mieux gérer ses émotions? Est-ce une bonne chose de lui demander de se réfréner? Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est une richesse je trouve mais ça peut aussi devenir un sacré handicap en société...

Je n'osais pas réagir car je n'ai pas l'impression de pouvoir faire avancer le schmilblik mais je vais le faire quand même.

Pour être honnête, mon premier sentiment en lisant ça, ça a été un peu un "cri du coeur" du style, "Nooooooon ne lui demandons pas de se réfréner..."

Puis très vite, "Ce serait gonflé et injuste de répondre ça, connaissant assez bien Marlène, même si elle n'agit pas pareille à l'école, sa nature 200% émotive se ressent très bien, je pense comprendre le fond de la problématique.

Du coup, je vais répondre à des questions par des questions...Ce n'est, de mon point de vue, pas purement rhétorique je me les pose régulièrement à l'école et en dehors...

Citation :

Comment l'amener à mieux gérer ses émotions?

Est-ce que vraiment elle gère mal ses émotions ou est-ce les autres qui peuvent se sentir envahis parce qu'elle les exprime ?

Citation :

Est-ce une bonne chose de lui demander de se réfréner? Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est une richesse je trouve mais ça peut aussi devenir un sacré handicap en société...

Question implicite, il me semble et valable pour beaucoup de choses... Faut-il, par notre éducation, adapter nos enfants à la société ou le contraire ?

Et d'un autre côté, le problème est-il pour Marlène ou pour l'entourage (parents/frère et soeur/amis) qui doit vivre avec ça ? Est-ce qu'elle "souffre" d'être comme ça ou est-ce l'entourage qui souffre?
On revient un peu à la question du dessus.


Le choix est vraiment difficile et, j'imagine, d'autant plus qu'il paraît définitif (qu'aura-t-on perdu si on lui demande de changer/si on ne change rien ?).


Je crois qu'envisager des manières de soigner, c'est déjà avoir franchi une étape (je ne remets pas en cause ce qui est proposé bien au contraire).

A mon sens, il faudrai td'abord essayer de décider où se situe précisément la difficulté.
Avec ma sensibilité, je me demanderai sans doute d'abord si Marlène s'épanouie telle qu'elle est.
Si non, il faudrait agir sur elle
Ensuite, si oui, si son entourage proche peut s'épanouir avec cette Marlène-là.
Si non, il faudra essayer de trouver un nouvel équilibre qui convienne à tout le monde. Et donc on n'agit sur Marlène et l'entourage pour que chacun s'y retrouve.

Quand à la société, je crois que si vous trouvez un équilibre dans un environnement restreint, Marlène saura se construire sa société et s'y épanouir.

Un dernier "petit cri du coeur" pour finir : Marlène est une petite fille formidable et comme je sais qu'elle sera respectée par vos choix, elle le restera quels qu'ils soient.

Nicolas a des soucis de ce genre et cela avait rendu la vie de famille invivable, pour lui comme pour nous. La combinaison homéo + Fleurs de Bach a été salvatrice. On travaille depuis maintenant 6 mois et on approche une vie agréable !
Mais c'est sûr qu'il en faut de l'énergie...

Cf. Bruno / j'ai rédigé un message allant dans ton sens et puis j'ai tout effacé il y a une heure ...

pour moi les adultes sont souvent des personnes devenues raisonnables parce qu'on a bridé leurs émotions enfants. Ils ne les connaissent pas, ne les acceptent pas, en ont peur, les refoulent. Thierry Janssen disait en conférence que 10% des adultes ne savent pas nommer leurs émotions. C'est un vaste champ de ressentis étrangers et souvent angoissants. Ils sont perdus avec cette partie d'eux-mêmes.

Quand nos enfants les expriment naturellement et dans leur spontanéité, on a souvent du mal à les accueillir et à les supporter etc ... et on demande à l'enfant de modérer alors que ce serait aussi à nous de les vivre différemment. Ce n'est que mon point de vue.


En même temps, notre garçon a été bien rééquilibré avec homéo et Fleurs et je trouve que c'est une expérience positive pour lui. Le discours de l'homéopathe étant que nous, parents, devions accepter qu'il sorte ses crises jusqu'au bout sans le réfréner dans son expression. Sinon un fond de crise restait et revenait peu de temps après. Là nous n'étions pas tout à fait raccord avec ma vision (je donne et prends du rescue quand trop c trop) mais cela m'a fait du bien de réentendre que ce langage est naturel, sain et guérisseur.


Sinon tout comme Célinette.
Mais je sais que ce n'est pas ta croyance et je la respecte.

Je passe quand même le message à Erika via ton post.
+ une séance de kinésiologie qui a nettoyé des mémoires comportementales/attitudes mentales provenant de la généalogie et dont il se passerait bien pour être lui-même !

Merci pour ces jolis échanges sur Marlène et sur les émotions en général et la société!

Je suis étiquettee selon mon entourage de personne chiante , pas très sympa comme qualificatif mais j'ai appris à travailler sur ce que les personnes trouvent chiant ,
Le fait que je me permette de dire , d'exprimer mes ressentis négatifs ou positifs et ce quelque soit la situation ( exemple : ne pas être contente d'un cadeau et l'exprimer comme il me semble et ce pendant des jours ) très , très mal compris d'exprimer ça !

J'ai appris à m'entourer de ma société pour reprendre Bruno qui a appris à m'aimer comme cela et sans que je change

Marlène est une petite fille tellement entière que je ne pense pas être gênée par ses émotions , son entourage par contre ...

Pour Faustine dans un autre registre , elle n'était pas gênée par l'expression de ses peurs ou de sa tristesse a l'école en cas d'absence de la maîtresse , de mon départ ...
Elle non , moi oui. Avec un travail fleurs + homeo mais aussi ma parole chez le psy , tout va mieux et je la redécouvre avec plaisir .....

Je ne connais pas Marlène.
Merci Bruno je partage ton point de vue, et cela me remonte le moral de voir que certaines instit peuvent penser comme toi.

J'ai été bridée, on m'a demandé de contenir mes émotions, être une gentille petite fille sage. Maintenant je dois faire un grand travail sur moi-même, une rééduc pour ressentir à nouveau les émotions et de savoir les exprimer.

Voilà deux pistes pour arriver à gérer ses émotions :
- Pour éviter qu'elle ne se sente submergée toute entière par une émotion, lui expliquer qu'on est chacun constitué de plusieurs parties. Il y a une partie d'elle qui ressent ça, et une autre partie qui ressent ça etc...
- Je te passe la théorie sur le fait de nommer ses émotions à voie haute en lui demandant si c'est bien ça, ça permet de lui montrer que tu l'as entendue et comprise. Ca peut permettre de passer à autre chose, au lieu de tourner en rond dans son émotion (c'est mal dit mais je ne sais pas comment le dire).
- Lui proposer que lorsqu'elle sent monter quelque chose de très fort en elle, elle fasse deux pas en arrière. Permet de prendre du recul, s'observer, pour comprendre ce que l'on ressent, et quel est notre besoin (perso je pratique beaucoup ça avec mes collègues de travail pour éviter ça )

Et j'édite pour ça "ce n'est pas preuve d'une bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade " Juddi Krishnamurti

Un grand grand merci à toutes/tous pour vos réponses vraiment enrichissantes et très intéressantes.

Bon je ne répondrais pas tout de suite par contre. Déjà parce que c'est assez énorme tout ça, avec bcp d'infos, de pistes, de façons de voir les choses, il faut que je relise encore une fois.

Et puis, on n'a pas encore fini d'en discuter avec Monsieur V. (qui lui aussi vous remercie et trouve tout ça vraiment intéressant).
Le soucis numéro 1 pour l'instant est "pour qui est-ce un problème". Déjà pas pour MArlène ça c'est assez clair, elle le vit très très bien!
Pas pour son père visiblement, ni pour Charlotte qui s'entend vraiment bien avec sa soeur.
Pour moi? Je ne saurais encore répondre, j'ai envie de dire non car au fond de moi je sens bien que j'aime ma Marlène ainsi que je n'ai aucune envie de la réfréner. Mais j'ai été éduqué ainsi, le moule, les moutons, etc...

Et puis l'entourage, leur regard, leur jugement parfois, plus souvent leur incompréhension....

Oui c'est sur qu'on a été élevé et scolarisé pour rentrer dans le moule.

Je pense que la plus belle preuve d'amour que l'on peut avoir pour nos enfants c'est de les laisser être qui ils sont.

"J'accepte la graine sans connaitre la fleur car je sais que tu portes en toi le meilleur".

C'est un post qui m'a beaucoup apporté.
Merci à tous et à Vougy d'avoir osé partager

Ce post est juste une richesse...
Merci à tous
Il me nourrit.

Merci pour ce post qui me parle, en plein travail sur les émotions d'Eliott qui débordent. Comme c'est une souffrance pour lui, bien sur, l'accompagnement est différent. Mais tous ces questionnements, ces échanges de point de vue, très enrichissant!!!

En tout cas, tout ce qui aura été dit ici m'a bcp aidé à m'apaiser dans mon questionnement...
Depuis 2 jours, avec Monsieur V. nous avons plus à coeur d'accompagner Marlène dans ses émotions, sans lui demander de garder pour elle.

Quand trop c'est trop (parce que par moment on n'en peut plus ), plutôt que de lui demander d'aller dans sa chambre, ce qu'elle prend pour une punition, nous testons le petit matelas dans le salon comme la proposé Elo: un endroit à elle pour s'allonger et se recentrer. Elle y bouquine du coup! On verra si ça lui convient dans le temps...

Et puis, j'ai envie de dire qu'elle n'a que 4ans, elle a le temps, elle est dans un âge où les émotions sont quelque chose d'hyper présent.

Reste à moi de travailler sur le regard des autres, et d'être fière de ce qu'est ma fille!!!!! Comme dit Monsieur V. elle batira sa vie, son entourage et ses relations avec cette force émotive. Aurélie tu le décris très bien, bien que je ne pense pas qu'elle échappera à l'étiquetage, à Marlène à apprendre à vivre avec!!!

Bon, nous y voilà...

L'arrivée du petit frère, le déménagement, une journée comme aujourd'hui...
Il nous faut une aide extérieure là ce n'est plus gérable, ni pour nous, ni pour elle.

Par 2 fois en 15 jours, elle a dit qu'elle n'arrivait plus du tout à se gérer, et elle a demandé une aide aussi. Monsieur V et moi sommes épuisés.

Alors se pose maintenant la question de qui aller voir? Quel type d'aide? Je pense que MArlène a besoin de parler, de bcp parler, enfin je pense... Si vous avez des idées de personne, de "thérapie", je suis preneuse (par MP)..

Vougy a écrit:

Bon, nous y voilà...

L'arrivée du petit frère, le déménagement, une journée comme aujourd'hui...
Il nous faut une aide extérieure là ce n'est plus gérable, ni pour nous, ni pour elle.

Par 2 fois en 15 jours, elle a dit qu'elle n'arrivait plus du tout à se gérer, et elle a demandé une aide aussi. Monsieur V et moi sommes épuisés.

Alors se pose maintenant la question de qui aller voir? Quel type d'aide? Je pense que MArlène a besoin de parler, de bcp parler, enfin je pense... Si vous avez des idées de personne, de "thérapie", je suis preneuse (par MP)..

Bonjour Vougy,

Et as-tu déjà pensé au plus simple à embaucher une aide à la maison en ce moment ?

Vu les éléments que je comprends à travers tes posts, j'ai comme cela l'impression que l'hypersensibilité actuelle au stress, aux émotions, relèverait plus de l'épuisement que d'autre chose.

Il faut peut-être faire comprendre à Marlène que les parents peuvent être fatigués, moins dispo ... du coup l'enfant va se retrouver frustré (moins de temps, moins de jeux avec papa et maman pour lui), cela peut déclencher certainement des émotions violentes si l'enfant ressent une "privation".

Je pense qu'avant une thérapie, il faut peut-être commencer par mettre en place des solutions de "récupération" (sommeil, temps pour soi, etc ...).

Ensuite, j'ai l'impression qu'il faudrait peut-être travailler un peu sur le lien mère-enfant ou parent-enfant, par rapport à ce que je crois lire entre les lignes ... si se formule dans votre famille un besoin de thérapie.

Kathy, cela va au delà de "privations" de liens.
Marlène est perdue dans le sens où elle veut être un bébé et ensuite elle dit qu'elle veut être grande. Elle parle souvent du fait d'être petite soeur et grande soeur en même temps.
Elle ne supporte pas de se séparer de moi et aussi de son père, 1 heure d'absence de notre part est compliqué et source d'angoisse.
Elle est partie pourtant 2 jours chez son parrain/marriane avec un réel plaisir, elle a pu profité mais avant de partir c'était difficile, elle a eu de gros coups de blues, gros coups de blues aussi là-bas.

Elle anticipe toutes nos séparations, genre mardi je pars 2 heures à l'équitation elle s'est déjà accroché à moi pour me dire qu'elle ne voulais pas que je parte. Idem pour l'école, trop contente d'y retourner, mais trop peur de me laisser. Tous les soirs c'est le déchirement de l'endormissement.

Cette sitruation était déjà présente depuis toujours mais gérable, elle l'est de moins en moins. Elle ne supporte du coup plus les petites frustration de la vie, elle pleure à s'en faire vomir. On l'entoure du mieux qu'on peut, hier soir Monsieur V l'a endormi dans ses bras, elle l'a remercie ce matin. Elle se rattache énormément à sa soeur qui est très présente du coup pour elle, mais je trouve que c'est trop lourd à gérer pour une grande soeur de 7ans.

Ce n'est pas une question de manque de temps, de disponibilité, de fatigue, c'est juste que même si on donne tout ce qu'on peut en présence, en calin, ce n'est pas suffisant...

La souffrance de Marlène a l'air +++ (tu dis qu'elle pleure à en vomir). Je ne sais pas si vous êtes déjà aller chez votre médecin de famille et/ ou le pédiatre ?

Il me semble qu'il faut le regard du médecin sur la situation ... il faut trouver une solution pour apaiser la souffrance en permettant l'adaptation au fonctionnement quotidien. Il me semble qu'il faudrait mettre du tiers dans votre relation ...

Marlène me paraît avoir un besoin de "holding" +++ il faudrait qu'elle accepte ce holding de la part de tiers (professionnels de l'enfance) avec un travail autour de la séparation. Je ne sais plus quel âge a Marlène exactement ?

Comment réagit-elle au jeu du cache-cache avec maman ou papa ?

Quelques nouvelles. Kathy, MArlène va sur ses 5ans... :)

Alors nous sommes allée voir une kinésiologue qui a bien cernée notre puce. Elle n'a vu aucune colère chez elle, mais de la peur et une gros soucis de place et de territoire. L'arrivée du petit frère alors qu'elle a déjà une grande soeur, le déménagement dans un espace plus grand lui a fait perdre tous ses repères. Et Marlène, plus que quiconque chez nous a un grand besoin de repères. Il faut donc les re-construire. Donc au boulot  

On sent qu'elle est déjà apaisée, elle s'endort depuis super bien, n'a plus eu besoin de lumière. Et va à l'école avec plaisir, faut dire que là-bas, elle les a ses repères autant de la part de son enseignant que des ses copains, heureusement d'ailleurs...

Je pense qu'il y a aura à un moment un travail à faire sur la séparation mais là on va le mettre de côté, elle ne peut pas tout gérer en même temps...

Juste, hier Marlène a redit vouloir mourir pendant une crise de larmes phénoménale.

Alors c'est la seconde fois qu'elle utilise ce terme. Dans la bouche d'une petite fille de 5 ans, ça me remue, je ne sais comment le prendre.
Un véritable appel au secours qu'il faut prendre en compte rapidement? Une phrase dite sur le coup d'une immense tristesse passagère?

Je suis vraiment perdue là...

Je comprend ce sentiment, entre la peur, la tristesse...
Inès a déjà dans des grosses crises de colère sortie des phrases comme "de toute façon tu voudrait que je meure!" et j'ai eu beaucoup de mal à gerer. A chaud impossible. A froid on en rediscutait et ça me semblait aller, jusqu'à la crise suivante...
Ce n'est pas tout à fait pareil parceque là son ressenti était vis à vis de moi, pas d'elle même comme Marlène le dit.
Moi j'ai fini par consulter une psychologue (que je voyait pour moi) parce que j'avais besoin de me rassurer, ce qui fut le cas.
A part lui tendre des perches pour qu'elle puisse en reparler à froid, savoir si qq'un lui parle de ça à l'école, trouver des livres qui lui permettent de parler des sentiments de tristesse... je ne vois pas trop. Et une consultation si elle est prête à cela (Inès était plutôt en demande) et si ça peut te rassurer, se serait bien.
Et des petites aides type homeo ou fleurs de Bach...
Bon courage

Rappelle la kinésio pour en discuter avec elle.
Il arrive comme en ostéo, microkiné, magnétisme, fleurs ...
que la personne passe par une phase plus aigüe avant d'être soulagée.
C'est une évacuation du stress (pic de guérison).

Vous pouvez rencontrer une psy pour échanger sur cette souffrance trop forte.
J'ai connu des périodes d'angoisse extrême pour une maladie et me sentant dans l'impasse, je ne voyais d'autre solution que de mourir. Pour autant je ne l'aurais jamais fait. La psy saura faire la différence d'intention.

Mamode a écrit:

Rappelle la kinésio pour en discuter avec elle.
Il arrive comme en ostéo, microkiné, magnétisme, fleurs ...
que la personne passe par une phase plus aigüe avant d'être soulagée.
C'est une évacuation du stress (pic de guérison).

Les 2 garçons et moi consultons régulièrement une microkiné et je suis fan de cette approche.

La première fois que j'ai consulté, Tanguy a été vraiment très dur à vivre les jours qui ont suivi. J'avais téléphoné à la thérapeute qui m'avait effectivement confirmé que "ça sortait".
Ensuite, après les séances qui ont suivi, j'ai remarqué qu'il y avait souvent des crises dans les heures qui suivaient. Et puis, au fils des séances, ça s'est estompé.