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| lien mère-enfant difficile | |
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+17Patou Ayla Mamode capucine djoulaye marieh Sandrine Maria Aurélie Alice Audrey insuline Aurély sandra Rompich ingrid38 melplan 21 participants | Auteur | Message |
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melplan
Nombre de messages : 2216 Age : 46 Localisation : Saint André de Chalencon (Haute-Loire - Auvergne) Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 13:37 | |
| La doula qui m'a suivi pour Eliott m'a demandé d'écrire mon témoingnage pour ses archives personnelles il y a quelques jours, je me suis dit qu'il pourrait interresser des mamans ici, pour qui le lien mère-enfant n'a pas été évident. (désolée pour le pavé).
Fin mai 2009. Armelle, Sébastien, William 13 mois. Je vais reprendre le travail après 3 mois d'arret pour dépression. Mon accouchement m'a traumatisée, je n'arrive pas à m'en remettre. Je culpabilise beaucoup de ne pas avoir aimé mon bébé à la folie tout de suite, les personnes avec qui j'en parle me disent que c'est pas normal. Je me sens mauvaise mère. Mais après 3 mois de traitement (anxiolytiques, anti-depresseurs et neuroleptiques), je suis sur une petit nuage (artificiel) et l'envie d'un second enfant me reprend. Puisqu'on a mis 14 mois pour avoir William, on se dit qu'on essayant maintenant, je tomberais enceinte d'ici 6-12 mois avec de la chance. On commence à oublier les preservatifs. 10jours plus tard, je me sens enceinte. Seb n'y croit pas. Et avec les traitements que je prend, c'est pas possible, ça serait trop dangereux pour le bébé. Mais les jours passent et mon corps me crie qu'un bébé se niche tout au fond de mon ventre. Un jour de retard de regle, on se retrouve tous les 3 au toilettes, William dans les bras de son papa. En quelques secondes c'est confirmé. Je suis si heureuse! Seb, lui a surtout peur. Le medecin que je vois le lendemain confirme cette grossesse et stoppe net les traitement. J'ai 80% de risque de rechute. Je suis contente, heureuse d'avoir une nouvelle chance de ne pas tout rater. Avec ce bébé, je serais bien, je le maternerais comme je l'ai toujours voulu, un peu pour combler ce que je n'ai pas réussi avec William. Je ne me rend pas compte que ce sont de mauvaises raisons de vouloir un bébé. Je suis à nouveau arrétée 10 jours à cause du sevrage qui me donne de gros vertiges, nous démenageons. Enceinte de 5 semaines, j'ai des questions au travail alors ça devient officiel, ce ventre n'est pas rond à cause d'un plat de lasagnes. Puis passée l'euphorie des premiers jours, je réalise qu'il va falloir accoucher. Et là, la terreur revient au galop. Non, plus jamais je ne subirais une telle torture, plus jamais, plutôt crever. Je dis à Seb que je suis désolée, que c'est à l'opposé de mes convictions mais je veux une clinique qui me garantie une cesarienne. Je ne prendrais pas le risque de revivre une telle horreur. Il me dira que si c'est ce que je veux, on le fera. Il ajoute que Simplement Parents organise des réunions "Naissance", et que ça pourrait me faire du bien d'en faire une, même si je n'arrive pas à parler de mon accouchement. A cette réunion, c'est un soulagement profond. J'entend parler d'accouchement physiologique, du déroulement normal d'un accouchement, qu'être "attachée" des 2 bras et du ventre pendant 12h, couchée sur le dos, sans possibilité de bouger n'est pas normal. Si j'ai été si marqué, ce n'est parce que je suis une chochotte ou une sensible, comme je l'ai entendu parfois. Je ressors en ayant appris qu'il y avait d'autres façons d'accoucher. Et le lendemain, Julie me parle des doulas, sujets non abordé, mais qui pourrait être une aide pour moi. Elle me laisse les coordonnées de C. . Avec Seb on en parle, aucune hésitation, on la contacte. On accroche bien, elle entend toutes mes peurs de l'accouchement, mes difficultés d'attachement, ma culpabilité envers William. On parle beaucoup de physiologie de l'accouchement, je me renseigne aussi de mon côté. Progressivement, je me dis que j'aurais bien envie d'un accouchement respectueux de la mère et du bébé. J'entend parler de la maternité de Givors qui pratique et favorise ces accouchements, je m'y fais suivre. Mais au fond, j'ai peur qu'aux premières contractions, la peur, l'angoisse reviennent, j'ai peur de paniquer et de me trouver coincer à accoucher par voie basse. En parallele, j'ai beaucoup de contractions et comme William est né à 36 semaines, je suis arrétée à 3 mois. Avec interdiction de bouger. Donc William est chez sa nounou de 7h à 20h. Je m'en veux. Mais j'en veux de plus en plus à ce bébé. Il m'oblige à revivre le cauchemar de mon accouchement, à faire le choix d'une césarienne ou d'un traumatisme dont je ne suis pas sure de me remettre. Et puis ce bébé me sépare de mon petit garçon, encore si petit qui est elevé par une autre que je sais "violente". J'ai tellement de chose à vivre avec lui, tout est à faire dans cette relation qui a si difficilement débuté, et ce bébé me fait perdre les mois les plus précieux de sa vie. Je fais des cours d'haptonomie avec Seb. Ces parenthèse sont magiques, je réalise que ce bébé que je rejette est en totale fusion avec moi, qu'il ressent tout, et que malgrè ça, il participe quand je joue avec lui. Mais à la maison, ça va mal, je suis seule du matin au soir, avec un bébé qui cloue mon corps au canapé. C. est très à l'écoute de tout ça, elle ne me juge jamais sur la violence de ces sentiments. Elle me rapelle juste régulierement que je suis aussi la maman de ce bébé. Les mois passent, l'idée d'un accouchement physiologique me plait, mais le vivre... je reste sur la réserve. C'est surement pour cette raison (je l'ai toujours pensé) que le bébé reste en siege. Le gynéco n'accouche pas les siege en voie basse, il fait systematiquement une cesarienne. Officiellement, ça me plait pas, je me renseigne des possibilités de faire autrement, mais tout au fond de moi, ça m'arrange bien. Je n'aurais pas à accoucher. C'est début janvier, quand la probabilité qu'il se retourne sont minces, que je commence à ne plus rejeter ce bébé. Je lui dis parfois quelques mots, je me surprend même à lui sourire. Ce que je n'attendais plus se produit : je commence à m'attacher à lui, à réaliser son existance. Ces denières semaines sont plus sereines, je me sens bien avec ce bébé dans mon ventre, je ne l'ignore plus, je suis avec lui. Le lundi 9 février, ça fait 2 jours qu'officiellement "j'en ai marre, je veux accoucher". Derniere séance d'haptonomie, la sage-femme nous explique le déroulement de la cesarienne, de la veille aux jours qui suivent. Je réalise d'un coup que c'est une opération, j'imaginais une fermeture éclair d'où sortirait mon bébé, mais c'est une opération, je vais avoir les tripes à l'air. La réalité technique m'effraye un peu, j'avais évité le sujet, il me rattrappe d'un coup. Le mardi rendez-vous chez le gynéco, il vérifie le siege, prend son agenda "on va faire la césarienne le 17". Je lui dis que j'ai des questions, il me dit de voir avec la secrétaire! Une telle froideur, aucune explication, rien. Je suis un bout de chair. La secrétaire me fournit la convocation, je n'arrive plus à parler. Sur le parking, je m'effondre, je pleure sur l'épaule de Seb, inconsolable. Sensation d'échec. L'après-midi, j'appelle C., comme on en avait déjà parlé, je note sur mon projet de naissance "spécial césarienne" les suggestions qu'elle me fait et qui me parlent : me dire ce qu'il se passe, avoir un bras détaché pour toucher mon bébé, cacher le sexe pour le découvrir en salle de réveil, accrocher le regard du bébé etc... Je suis rassurée, j'ai l'impression d'avoir repris du controle sur les evenements. Mercredi 11 février. 3h je fais pipi au lit. Je met la main. Oh mais non, je perd les eaux! "Seb, je perd les eaux" "Hum" et il se rendort "Tu peux au moins aller me chercher une serviette stp" Il grogne, je ne sais pas ce que je dois faire. Il me dis de dormir on verra demain matin. Mais vu la césarienne prévue... J'appelle la maternité qui me dit que c'est pas urgent mais qu'il faut que je vienne maintenant, que ça peux pas attendre la matin. 3h30 Un contraction qui pique sur le col. Le travail va commencer. Je boucle la valise. Nounou ne répond toujours pas. Après 50 appels, ils finissent par se réveiller. Ouf, William est posé. Quand la poche des eaux est percée, ça pique bien sur le col, on sent bien l'appui, j'aime cette sensation de sentir ce qui se passe. 4h30 à la matenité. portes des urgences fermées au bout de 5 minutes, on fait le tour, on accede à la maternié. Personne à l'interphone. Seb trouve la sage-femme au rayon du dessus "femmes accouchées". Elle est douce, me parle avec une voix calme, un peu en chuchotant. J'apprécie. Elle pose le monitoring, 20 minutes, je peux même bouger si je veux. Elle m'explique pour la douche à la bétadine, me rase le haut du pubis seulement avec beaucoup de respect et de pudeur. Et j'ai des contractions toutes les 7-10 minutes, début de travail cool. Je me sens bien dans ce travail, je suis dans ma bulle, je suis sereine. Elle me dit que l'équipe sera là à 8h, puis 9h, puis 10h. On parle de mon projet de naissance, elle me dit que ce que j'ai marqué sera respecté autant que possible, elle en parle à ses collegues du bloc. ça me rassure. 9h les contractions sont plus fortes tout en étant un début de travail. Je m'estime être à 3 cm, après 5h de travail, décidément je suis une femme qui prend son temps pour accoucher. J'ai des contractions "doubles" ça monte, un pic, ça descent un peu puis un autre pic plus haut. c'est bizarre. ça m'amuse un peu. J'ai bien ces 2 points douloureux aux sacro-illiaques qui pourraient me rappeller mon 1er accouchement, mais je suis assise sur un ballon, je bouge comme je veux et Seb me soulage en appuyant dessus de toutes ces forces. J'ai envie de continuer comme ça. D'essayer. Je ne le dis pas, bien sur, la machine est lancée en coulisse. Je profite de ce travail, j'aime ces sensations, je suis connectée avec mon bébé, je sens que lui aussi est bien, puisqu'après tout il a décidé ce moment. Pendant ce temps, Seb me demande si je veux parler à C., ou à quelqu'un au telephone. Mais je suis tellement bien dans ma bulle, je ne veux pas en sortir. Les coups de fil, ça sera pour plus tard. 10h les infirmières du bloc qui étaient venues se presenter plus tôt arrivent. C'est l'heure. J'étais au paradis, il faut que je revienne sur terre. Je dis au revoir à Seb, en esperant que je le reverrais. On me présente les lieux, les personnes. Tout est fait pour que je me sente bien. Et pourtant...L'angoisse monte. Qu'est-ce que je fais là, dans cette piece froide, remplie d'inconnus et de machines. On va m'ouvrir le bide, et je serais seule. J'ai à nouveau peur de la douleur et de la mort. Je tremble, de plus en plus, j'ai le souffle court, les infirmieres sont formidable, elle m'encouragent, me rassurent. Mais rien n'y fait. Et puis ça traine en longueur (il naitra à 10h47). L'anesthesiste m'enguele parce que je n'arrive pas à placer mon dos (encore un qu'a pas du lire mon dossier). Il pique. Des larmes coulent. On me demande si j'ai mal. Non. J'ai une trouille d'enfer, on va m'ouvrir le bide. Et puis je ne voulais pas ça pour mon bébé. Ce n'est pas ce qui est bon pour lui. Les infirmières m'expliquent que je vais sentir mais que je n'aurais pas mal. Elles m'encouragent à rester connectée à mon bébé. Mais impossible, trop peur. L'equipe s'installe, l'opération commence. Comme prévu l'infirmiere me raconte tout. Il incise. Pose de l'écarteur. Wouch! Mais je sens vraiment bien là, c'est normal? "vous sentez mais n'avez pas mal, tout va bien". On triffouille dans mes tripes. Aille! J'ai mal en haut du ventre, pourquoi j'ai mal? Là tout va vite. On me dit qu'on ne peux rien faire mais que dès que le bébé est sorti on me fait une anesthésie general. J'entend d'un coup un bébé qui crie. C'est mon bébé?! Pourquoi je suis si surprise? J'étais tellement centrée sur ma peur et ma douleur que j'avais oublié que c'était aussi la naissance de mon bébé. J'essaye de le regarder, je lui fais une caresse et un bisou. Il repart. Putain mais ça fait mal! Mon bébé va sortir du bloc, on me propose de lui refaire un bisou. Non il fait trop froid pour lui il faut faire vite. Et pas envie d'embrasser un bébé gluant... Si si, je veux lui faire un bisou. L'infirmière fait demi-tour, je dis au revoir à mon bébé, à tout à l'heure (je l'espère). Je m'endors. Je me réveille. L'opération se termine. "ça s'est bien passé?" "Oui, rien de spécial", tout s'est passé comme prévu". "Et le bébé va bien?" "Oui il est en peau à peau avec son papa" Ouf, tout va bien pour lui. Je recommence à trembler. Je pars en salle de réveil, je grelotte, entre le froid et les émotions fortes. On m'apporte un bébé. MON bébé. Il pleure, lui aussi vient de subir un sacré chamboulement. Je le met vite sur mon ventre calé entre les seins. Là, il sent mon odeur, entend mes bruits. Seb nous rejoint. Je tremble tellement, je lui explique que je n'ai pas su maitriser mes émotions, j'en suis désolée, ils ont du faire une generale. Je me réchauffe, le corps et le coeur. Je ne suis plus seule. J'ai survécu. Tout le monde va bien. Au bout de 3/4 d'heure, je ne tremble plus, le bébé est un peu apaisé, il a fait quelques mises au sein, très toniques. Je dis à Seb que ça y est je suis prete. On ouvre la couche de notre bébé. C'est un petit garçon. Eliott, bienvenue dans notre famille. Les 3 premières semaines Seb est resté à la maison, je ne pouvais pas porter William. Puis j'ai pu profiter de lui a temps plein, n'ayant pas repris le travail. Nous avons partagé beaucoup, rattrappé des manques, eu des periodes de fusion, puis nous avons trouvé un équilibre. Avec Eliott ça a été évident. L'allaitement a bien fonctionné dès le début. Je l'ai gardé contre moi jour et nuit les premiers mois puis il a pris progressivement de la distance. J'ai même pratiqué l'HNI avec lui les premiers mois, ça faisait partie des choses que je voulais partager avec lui. Et j'ai aimé cette complicité. C'est un bébé très sensible, qui perçoit les emotions très intensément. Logique après les premiers mois dans mon ventre. Quand à mes sentiments pour lui, et bien je l'ai d'abord aimé avec mes tripes, comme une louve, comme une partie de moi. Puis vers ses 9-10 mois, je ne l'ai plus perçu comme étant un "morceau" de moi, mais comme un petit être, là, en face de moi. J'ai commencé à le découvrir. Puis à 15 mois vient la marche et tout le développement psychique qui va avec. Et là, j'ai ressenti mes premières bouffées d'amour pour lui. Ce petit bonhomme, je l'aime. Et je n'ai jamais culpabilisé ou douté parce que ce sentiment n'était pas là dès le début. J'avais confiance, je savais que j'étais attachée à mon bébé. Ce que ça m'a apporté d'avoir une doula? Sans elle je partais vers une césarienne décidée par moi, je n'aurais pas connu les autres façons d'accoucher naturellement. je n'aurais pas eu la joie d'avoir 6h de travail dans lequel j'étais bien, je n'aurais plus jamais eu envie d'un accouchement respectueux. Avec elle, la boucle est bouclée, j'ai "digéré" et compris mon 1er accouchement, j'assume mon 2eme accouchement. Maintenant, quand je pense à un 3ème enfant, j'imagine un accouchement physiologique, et plus aucune peur de revivre le passé ne revient, j'ai tourné la page. et tout ça en très grande partie grace à C., qui a su m'accompagner dans cet accouchement, mais aussi dans le lien si douloureux qui me liait à mon bébé. | |
| | | ingrid38
Nombre de messages : 4828 Age : 47 Localisation : Brangues Date d'inscription : 18/08/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 16:25 | |
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| | | Rompich
Nombre de messages : 747 Age : 49 Date d'inscription : 28/11/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 18:21 | |
| C'est très touchant | |
| | | sandra Admin
Nombre de messages : 4802 Age : 43 Date d'inscription : 08/09/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 18:32 | |
| Merci beaucoup Armelle | |
| | | Aurély
Nombre de messages : 1155 Age : 40 Date d'inscription : 05/09/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 18:53 | |
| TU as beaucoup de courage de te confier comme ça! Bravo ! | |
| | | insuline
Nombre de messages : 788 Age : 46 Localisation : TOURNON, Savoie Date d'inscription : 08/01/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 20:38 | |
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| | | Audrey
Nombre de messages : 269 Age : 43 Date d'inscription : 09/12/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 20:52 | |
| Merci pour ton témoignage ! Tu décris très bien ce que tu as vécu, j'ai ressentis tes émotions, c'est très touchant, | |
| | | Alice
Nombre de messages : 1540 Age : 44 Date d'inscription : 06/01/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 21:08 | |
| Merci, ça donne envie d'un accouchement vraiment "personnalisé".... que de boulot en perspective, encore 5/6 mois | |
| | | Aurélie
Nombre de messages : 2852 Age : 42 Localisation : VILLEFONTAINE Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 6 Sep 2010 - 22:14 | |
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| | | Maria
Nombre de messages : 965 Age : 45 Localisation : Villefontaine Date d'inscription : 28/04/2009
| | | | Sandrine
Nombre de messages : 5961 Age : 51 Localisation : Aoste Date d'inscription : 28/09/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 6:39 | |
| Merci d'avoir partagé ce témoignage très touchant ...
Il est souvent difficile de dire des choses comme ça parce que ça va à l'encontre de l'image que les gens attendent de nous (la femme épanouie, heureuse d'avoir des enfants, ...).
Merci d'avoir eu le courage de nous dire ça Armelle ! | |
| | | marieh
Nombre de messages : 1648 Age : 44 Localisation : morestel Date d'inscription : 26/03/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 7:51 | |
| , touchant, boulversant, magnifique, ton témoignage est superbe, merci de nous l'vaoir fait partager | |
| | | melplan
Nombre de messages : 2216 Age : 46 Localisation : Saint André de Chalencon (Haute-Loire - Auvergne) Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 8:55 | |
| Tout ça?! Bah, quoi dire? Merci? | |
| | | djoulaye Admin
Nombre de messages : 8163 Age : 48 Localisation : Groslée Date d'inscription : 27/08/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 10:50 | |
| merci à toi Ton témoignage est très émouvant, très enrichissant aussi : être mère n'est pas toujours simple (pas souvent même ), tout le monde ne le sait pas, et certaines n'osent pas le dire... Partager ça fait du bien, à soi-même et aux autres !!! | |
| | | melplan
Nombre de messages : 2216 Age : 46 Localisation : Saint André de Chalencon (Haute-Loire - Auvergne) Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 16:40 | |
| c'est pour ça que j'hesitais à le mettre. ça faisait "3515 ta vie". mais si à l'époque j'avais su que je n'étais pas un monstre, que d'autres mères avaient des soucis similaires, ça m'aurait beaucoup aidée. donc tant mieux si ça permet de parler de ce sujet difficile, voir tabou. | |
| | | insuline
Nombre de messages : 788 Age : 46 Localisation : TOURNON, Savoie Date d'inscription : 08/01/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 19:38 | |
| nan, t'es pas un monstre, t'es même une super maman TRES courageuse de reconnaître tout ça!! Félicitation. Même si le chemin est encore long, tu es sur la bonne voie, crois-y très fort!!! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 19:49 | |
| j'ai dévoré ton récit qui est extrêment touchant et pleins de sincérité Bravo pour avoir surmonté toutes ces épreuves. |
| | | capucine
Nombre de messages : 1401 Age : 52 Localisation : Nord-Isère Date d'inscription : 04/01/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 20:18 | |
| Merci pour ce témoignage Armelle. Je suis sûre qu'il apporterait beaucoup aux mamans qui connaissent ces tourments. | |
| | | Mamode
Nombre de messages : 6350 Age : 56 Localisation : Bourgoin Jallieu Date d'inscription : 26/02/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 7 Sep 2010 - 21:56 | |
| Je suis dans l'émotion et très sensible à ton immense courage. Merci de nous faire partager ton expérience et tes belles avancées actuelles | |
| | | melplan
Nombre de messages : 2216 Age : 46 Localisation : Saint André de Chalencon (Haute-Loire - Auvergne) Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mer 8 Sep 2010 - 6:31 | |
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| | | Ayla
Nombre de messages : 637 Age : 48 Localisation : Nord Isère Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 1 Nov 2010 - 9:58 | |
| Merci pour ce merveilleux témoignage !!!!! il me touche bcp. Beaucoup d'émotions et une très belle histoire. | |
| | | Patou
Nombre de messages : 243 Age : 42 Localisation : Saint Romain de Jalionas Date d'inscription : 22/10/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 1 Nov 2010 - 11:25 | |
| Bonjour, J'ai lu ton témoignage très émouvant et forcément les larmes sont venues! J'ai accouché le 30/09/10 et je n'arrive à m'habituer à ma petite que depuis quelques jours. C'est pas le grand amour évidemment mais j'évolue de jours en jours, avec elle. Pour les larmes, dans ton récit je me suis un peu reconnue sur ce lien difficile à établir. Et la question est venue: pourquoi je n'accepte pas ce bébé alors que "normalement", après avoir mis au monde, toutes mères doit être euphorique? Et finalement, en discutant un peu à droite à gauche, je me suis aperçue que c'est pas la majorité des jeunes mamans qui sont bien dans leurs baskets après avoir accouché. Mais c'est vrai qu'il faut le temps d'intégrer cette idée de pas être seules à réagir comme ça. Enfin, tout ça pour dire chapeau bas! Et super récit ;o) | |
| | | magalisam
Nombre de messages : 75 Age : 54 Localisation : st ondras Date d'inscription : 14/04/2010
| | | | Sandrine
Nombre de messages : 5961 Age : 51 Localisation : Aoste Date d'inscription : 28/09/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 1 Nov 2010 - 20:02 | |
| - Patou a écrit:
- "normalement", après avoir mis au monde, toutes mères doit être euphorique?
mais qui a dit ça ? | |
| | | MarionR
Nombre de messages : 347 Age : 41 Date d'inscription : 06/02/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 1 Nov 2010 - 22:06 | |
| | |
| | | djoulaye Admin
Nombre de messages : 8163 Age : 48 Localisation : Groslée Date d'inscription : 27/08/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Lun 1 Nov 2010 - 22:11 | |
| Ben moi des jeunes mamans euphoriques j'en ai pas vu des masses :lol: | |
| | | melplan
Nombre de messages : 2216 Age : 46 Localisation : Saint André de Chalencon (Haute-Loire - Auvergne) Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 2 Nov 2010 - 16:31 | |
| il ne faut surtout pas se sentir obligée d'aimer son bébé, on ne peut pas toujours avoir le coup de foudre pour un inconnu! ce qui m'a aidée dans ce lien, c'est le contact physique (portage et allaitement). je n'avais pas à dire les choses, et quand on est embrouillé, c'est pas mal. laisser parler le corps, faire confiance dans ses instincts dans ce qu'il y a de plus primaire. un chimpanzé ne s'extasie pas devant son bébé en faisant des "gouzou gouzou" . | |
| | | djoulaye Admin
Nombre de messages : 8163 Age : 48 Localisation : Groslée Date d'inscription : 27/08/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 2 Nov 2010 - 18:20 | |
| Très bien dit Melplan Moi ça me va bien l'image de la mère chimpanzé : elle prend soin de son bébé, mais elle continue à vivre sa vie, sans être en adoration devant lui... Nous intellectualisons tellement tout, que tout devient extrêmement compliqué pour nous pauvres humains ! | |
| | | Patou
Nombre de messages : 243 Age : 42 Localisation : Saint Romain de Jalionas Date d'inscription : 22/10/2010
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 2 Nov 2010 - 20:25 | |
| un chimpanzé ne s'extasie pas devant son bébé en faisant des "gouzou gouzou"
J'adore!!! | |
| | | Vougy
Nombre de messages : 6868 Date d'inscription : 28/08/2008
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 2 Nov 2010 - 21:05 | |
| Que ce soit pour Charlotte (pour qui j'étais totalement à l'ouest les 3 premiers mois) comme pour Marlène, les premières bouffées d'amour sont venues plus tard, vers les 1 ans environ...
Pas de coups de foudre pour mes puces à la naissance, par contre, de gros gros besoins de contacts physiques, de les sentir, de les toucher, pour faire connaissance.
| |
| | | Chouquette
Nombre de messages : 791 Age : 44 Localisation : Torchefelon Date d'inscription : 19/11/2009
| Sujet: Re: lien mère-enfant difficile Mar 2 Nov 2010 - 21:18 | |
| Moi ce témoignage m'aurait aidé à la naissance de Aaron
Ds ma tête, j'allais limite être à amoureuse de mon bébé, l'adorer et surtout le reconnaître Au final, quand il a été sur moi, ce "n'était" qu'un bébé comme les autres, il n'était en rien différent, ni spécial, pas eu d'alchimie entre nous, pas de premier regard "magique" Et ce ressenti a été difficile pr moi
Je l'aime aujourd'hui de tout mon coeur, ms il a fallu que j'apprenne à le connaître Et je pensais que moi, je serais tout de suite 1 super maman géniale, et ce sentiment de "non-adoration immédiate" m'a remise en cause
Merci encore, et oui, ns ne sommes pas OBLIGEES, tout s'apprend | |
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