Belle-famille

...

Oh, c'est vraiment violent comme comportement de leur part As-tu pu débriefer avec ton conjoint, pour qu'il se positionne dans cette relation conflictuelle ?

Bon courage

Merci pour ton soutien.

Mon conjoint reconnait juste que c'est allé trop loin, mais il m'interdit d'en parler ... sa loyauté envers sa famille (et surtout envers sa mère) semble passer avant notre couple.

Tiens, ça me rappelle quelqu'un Mon époux est du même style. Cela va faire 4 ans que je suis brouillée avec toute ma belle-famille et n'ai pas le "droit" de dire ce que je pense, à cause du sacro-saint silence qui règne dans sa famille. Je vois mes BP environ 1 ou 2 fois par mois, chez moi, à mes conditions...
Je vous souhaite de pouvoir éclaircir la situation, car ce silence imposé est plus que rongeant

Je vois que tu as édité, par souci de confidentialité certainement.
Donc je ne sais pas de quoi il retourne, mais bon courage dans cette situation en tout cas

Veux-tu que j'édite également ?

ici belle maman pas vue pdt 1 an, un vrai bonheur

te fais des bisous ..

Mélusine>ne pas la voir pdt 1 an... le rêve!

Merci vos messages font du bien

Oui j'ai édité car je n'aime pas posté des trucs aussi plombants, mais je crois qu'au fond ce n'est pas si grave dans le sens où cela a amené à une prise de décision : décision de ne plus retourner chez mes beaux-parents et sur laquelle mon mari est au moins d'accord !

Ce qui est surtout douloureux c'est le manque de soutien que j'ai ressenti de la part de mon mari par rapport à cette situation. Je crois que pour lui il se sent d'abord l'enfant de ses parents avant toute chose, avant de sentir un mari et un père de famille !

Ce qui me contrarie énormément c'est que j'ai l'impression de passer après son père et sa mère ! (c'est à dire, il faut d'abord qu'il se préoccupe du ressenti de ses parents à lui plutôt que des miens). De plus bébé a déclenché une bronchite immédiatement après la dispute (le lendemain matin) alors qu'il n'est jamais malade. C'est même la première fois où il a fait de la fièvre !

Faut dire que ni les beaux-parents ni mon mari n'ont songé à ménager bébé, qui étaient aux premières loges dans mes bras quand ils sont venus me crier dessus ! Sans compter une belle-soeur qui a embrassé bébé sur la bouche d'une manière bien insistante !!!

P.S. : j'éditerai ce message ensuite

Pour moi toutes les conditions sont réunies pour broncher et se mettre en colère.
Cheminement ici aussi avec ma B-F qui m'adore seulement nous n'avons pas du tout les mêmes centres d'intérêt. Donc j'ai trouvé un petit rythme qui me va bien. Et cette année, Titou va y aller seul avec son papa avant les gdes vacances d'été parce que papi et mamie lui manquent. Donc pas de raison de l'en priver. Mais pas de raison que cela devienne une contrainte pour moi. J'ajoute que je suis aussi très libre avec ma famille. Très indépendante.
Bon courage Kathy, marquer son territoire est important pour être dans des sentiments de respect mutuel. Est-ce que ta famille accueille "correctement" ton conjoint ? C'est la question que je me suis posée pour le mien

ingrid38 a écrit:

Veux-tu que j'édite également ?

pas nécessaire, j'ai essayé de faire un résumé dans mon dernier message que j'éditerai ensuite (en plus mon mari lis parfois le forum, donc j'aimerai pas qu'il tombe dessus)

Mamode a écrit:

Pour moi toutes les conditions sont réunies pour broncher et se mettre en colère.
Cheminement ici aussi avec ma B-F qui m'adore seulement nous n'avons pas du tout les mêmes centres d'intérêt. Donc j'ai trouvé un petit rythme qui me va bien. Et cette année, Titou va y aller seul avec son papa avant les gdes vacances d'été parce que papi et mamie lui manquent. Donc pas de raison de l'en priver. Mais pas de raison que cela devienne une contrainte pour moi. J'ajoute que je suis aussi très libre avec ma famille. Très indépendante.
Bon courage Kathy, marquer son territoire est important pour être dans des sentiments de respect mutuel. Est-ce que ta famille accueille "correctement" ton conjoint ? C'est la question que je me suis posée pour le mien

Ce que tu dis me paraît tout à fait correspondre à la situation "toutes les conditions sont réunies pour broncher et se mettre en colère".

Ce qui est décidé ici c'est que mes beaux-parents viendront à la maison si ils le souhaitent. Je suis également très indépendante vis à vis de ma propre famille et mes beaux-parents ont du mal à comprendre qu'on n'ait pas besoin d'eux en fait ! C'est vrai que parfois c'est dur car je ne demande jamais aucune aide par ex. pour garder bébé, je me débrouille avec la garderie ou avec mon mari quand j'ai besoin d'un peu de temps pour moi.

Ta question est intéressante "est-ce que ta famille accueille correctement ton conjoint ? ", à méditer effectivement.

Comme Marion, je pense qu'il y a de quoi être en colère !

Purée, déjà se faire hurler dessus, c'est dur. Alors si en plus, la personne dont on attend du soutien ne nous soutient pas, ça ne fait qu'aggraver les choses à mon avis. Je pense que je me serai sentie désarmée, désemparée ... et furax contre mon mari si la même chose nous était arrivée.

Je ne vois pas pour qui ce serait acceptable de vivre une situation pareille.

PS : on peut en parler en mp ou par email si tu préfères.

Le coup de la garde du bébé me fait penser que ma belle-mère vit assez mal le fait qu'elle ne peut jamais garder ses petits-enfants.

Chez nous, c'est surtout dû à la distance car même si je ne partage pas certaines de ses attitudes éducatives avec ses propres enfants, je pense qu'elle sait très bien s'occuper des enfants pour un temps limité.

Je pense que si elle vivait plus proche de chez nous, elle le vivrait beaucoup plus mal. Ce serait surement pour elle comme un désaveu de ce qu'elle est et de sa façon de s'occuper de nos enfants, même si je ne lui confiait pas les enfants pour ne pas la "surcharger" ou parce que j'ai des moyens plus pratiques ou qui me conviennent mieux à ma disposition.

je me souviens aussi qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'allaitais aussi longtemps mes enfants et qu'elle m'avait fait plusieurs réflexions désagréables. Jusqu'au jour où j'ai dédramatisé sa propre situation - elle "voulait" allaiter mais n'a pas pu - en lui expliquant tous les mauvais conseils que lui avaient donné les médecins (pas le bébé avec elle, tire-lait, ...) et que cet échec n'était pas le sien mais celui d'un système.
Ce jour-là, j'ai compris aussi qu'elle prenait la réussite de mes allaitements - et par extension ma façon d'éduquer mes enfants - comme un reproche personnel, genre "regarde moi j'y arrive et toi tu n'as pas été capable de le faire".
Une question que ma mère m'a posée aussi m'a fait penser à ça. Un jour elle m'a dit "mais tu ne fais pas comme nous on a fait. Alors ça veut dire que ce n'est pas bien ce qu'on a fait ?"

Peut-être y a-t-il aussi chez tes beaux-parents quelque chose de cet ordre-là.

Notre aîné nous a guidés vers un maternage proximal et il se trouve que les grands-parents habitent à des centaines de km de chez nous.

1. lorsque nous les avons vus, ils ne pouvaient pas donner le sein. Ils ne se sentaient pas de porter l'enfant en écharpe. Que leur restait-il comme accès à leur petit-fils bébé ? Quelle place ai-je laissé à mes parents et ma BF dans mon choix éducatif ? C'est une question que je me suis rapidement posée en constatant leur désarroi. Nous avons acheté une poussette canne pour permettre aux GP de balader un peu bébé quand il a su se tenir assis. J'ai laissé les mamies lui donner à manger. Et pour le second, nous avons acheté un manduca, ce qui a permis à mon père de 73 ans de pouvoir se balader avec l'enfant seul dans la nature selon ses envies. Des moments entre grand-papa et poussin.

2. autrefois les différentes générations cohabitaient. Ainsi les GP avaient une relation quotidienne avec les nouveaux-nés. Maintenant c'est rarement le cas et le lien du coeur, puisqu'il s'agit de ça qd même, doit se construire rapidement sur un temps très court.

3. de ce que j'ai lu, il semblerait que les mamans des générations 60/70 ont été sous la coupe des médecins/pédiatres qui leur disaient de laisser bébé pleurer au bout du couloir. "Il doit se faire les poumons". Ma mère en est encore chagrinée. Bp d'entre elles n'ont pas pu vivre une relation maternante avec leur bébé (nous) et, devenant gd-mère aujourd'hui, certaines s'accaparent le petit-fils ou la petite-fille pour vivre ce manque.

Mamode a écrit:

...

3. de ce que j'ai lu, il semblerait que les mamans des générations 60/70 ont été sous la coupe des médecins/pédiatres qui leur disaient de laisser bébé pleurer au bout du couloir. "Il doit se faire les poumons". Ma mère en est encore chagrinée. Bp d'entre elles n'ont pas pu vivre une relation maternante avec leur bébé (nous) et, devenant gd-mère aujourd'hui, certaines s'accaparent le petit-fils ou la petite-fille pour vivre ce manque.

C'est une certitude, enfin c'est ce que je ressens quand ma mère et ma BM me parle de la naissance de leurs enfants à elles et de comment on les séparait immédiatement de leurs bébés, ou pire interdisait l'allaitement (jugé trop fatigant par le médecin) !

Ou encore quand une dame de leur génération m'arrête dans la rue quand mon petit est dans le porte-bébé pour me dire combien elle trouve qu'on a de la chance, qu'à son époque à elle, on les séparait tout de suite les mamans et les bébés, qu'il n'y avait pas tout ça. Donc oui certainement qu'il peut y avoir de la frustration du côté de la génération de nos mères, la mienne a été très gênée quand elle m'a vu allaiter par exemple.

Mystille a écrit:

Mélusine>ne pas la voir pdt 1 an... le rêve!

Vi

Ici homme ne voyait pas ce qu'il se passait avec sa mère (en moyenne il est ailleurs "dans sa tête" lol pour lui échapper mais du coup c'est moi qui me la coltinait ..) et qd elle partait je lui reprochais de ne rien faire ...
jusqu'au jour ou elle a vu bébé (je vous passes ses mains ET SA TETE sur mon ventre enceinte bien sûr sans me demander la permission et avant même de me dire bjr, ses appels incessants sur TOUS les téléphones de la maison toutes les heure avec message a chaque fois .. + tout le reste ..) et a trouvé judicieux de mettre ses mains sur mes seins (comprend tu, tu l'étouffes ..) ..
ca + ses "donne le moi, aller mais donne, je te le prend ?" toutes les 10s; le fait qu'elle n'a pas voulu me le rendre qd il a eu faim et que au bout de 4h de cris (c'était un bb qui dormait super facilement à la base) qd il s'est enfin endormi au sein elle l'a réveillé exprès ...

Bref j'ai pété les plombs, je les ai planté là et suis montée me coucher avec mon fils jusqu'à son départ (homme a même su faire barrage car elle voulait venir sans ma chambre !) et du coup après grosse discussion il est allé la voir le lendemain lui dire qu'il fallait qu'on ne se voit pas pdt un certain temps .. et voilà c'est moi qui ait lancé le fait de reprendre contact il y a 2 mois et du coup elle fait trèèèèèèèèèès attention a ses faits et gestes ...

Ma mère me dit que c'est dommage car du coup elle n'est pas naturelle mais franchement pour le moment je préfère ...

Mamode a écrit:

3. de ce que j'ai lu, il semblerait que les mamans des générations 60/70 ont été sous la coupe des médecins/pédiatres qui leur disaient de laisser bébé pleurer au bout du couloir. "Il doit se faire les poumons". Ma mère en est encore chagrinée. Bp d'entre elles n'ont pas pu vivre une relation maternante avec leur bébé (nous) et, devenant gd-mère aujourd'hui, certaines s'accaparent le petit-fils ou la petite-fille pour vivre ce manque.

Peut être mais elles n'ont pas a essayer de réparer cela avec nos enfants ...
Qd je vois l'horreur avec ma bm et qu'en plus c'est un garçon alors tu te rend compte ? un HERITIER pffffffffffff

M'enfin les BP sont à 90% un sujet de discorde lol

Sandrine a écrit:

Comme Marion, je pense qu'il y a de quoi être en colère !

Purée, déjà se faire hurler dessus, c'est dur. Alors si en plus, la personne dont on attend du soutien ne nous soutient pas, ça ne fait qu'aggraver les choses à mon avis. Je pense que je me serai sentie désarmée, désemparée ... et furax contre mon mari si la même chose nous était arrivée.

Je ne vois pas pour qui ce serait acceptable de vivre une situation pareille.

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